Databac

La sociologie

Publié le 15/05/2020

Extrait du document

Ci-dessous un extrait traitant le sujet : La sociologie Ce document contient 722 mots soit 2 pages. Pour le télécharger en entier, envoyez-nous un de vos documents grâce à notre système gratuit d’échange de ressources numériques. Cette aide totalement rédigée en format pdf sera utile aux lycéens ou étudiants ayant un devoir à réaliser ou une leçon à approfondir en Philosophie.

« Le terme de " sociologie " a été proposé par Auguste Comte pour désigner l'étude objective des phénomènes desociété.

On appelle société, un groupement d'individus entre lesquels existent des rapports organisés et deséchanges réciproques de biens et de services ; c'est Emile Durkheim (1858-1917) qui a véritablement donné à cettediscipline ses règles et son statut de science.

Ses oeuvres principales sont Les règles de la méthode sociologique (1895), Le suicide (1897) et Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912) ; nous en resterons aux premières règles de sa méthode. La société est plus que la somme des individus L'opinion commune réduit le fonctionnement social à une simple addition de comportements individuels : parce que la société est composée d'individus, on croit naïvement qu'elle s'explique par les représentations qu'en ont lesconsciences individuelles.

Or, le tout est différent de la simple addition de ses composants.

Durkheim développe uneanalogie entre la société et une cellule vivante : la cellule ne contient rien d'autre que des particules minérales, etpourtant, les phénomènes vitaux qui la caractérisent ne s'expliquent pas comme la simple somme des réactionschimiques de ces particules.

La vie est dans le tout de la cellule ; c'est la vie du tout qui détermine les réactionsdes parties.

De même, dans la société, les faits sociaux ne s'expliquent pas à partir des réactions séparées desindividus, mais c'est la totalité qui leur donne sens. En conséquence, ces phénomènes sociaux doivent être considérés comme extérieurs aux consciences individuelles.La sociologie exige une rupture avec la psychologie, non pas en ce que les individus seraient incapables d'une vieintérieure personnelle, mais en ce que les faits sociaux s'imposent à ces consciences sans qu'elles puissent ni les comprendre, ni les dominer.

Les états de la conscience collective sont d'une autre nature que les états desconsciences individuelles ; elle a ses lois propres qui relèvent d'une autre science que la psychologie : c'est lasociologie. Les faits sociaux Ce sont des manières d'agir et de penser qui existent en dehors des consciences individuelles.

Ces types deconduite ou de pensée s'imposent avec coercition aux individus.

Le respect des lois, la pratique religieuse, l'usage de la langue, l'utilisation de l'argent, etc., toutes ces pratiques sociales s'imposent à l'individu sans que celui-ci enait la connaissance détaillée ; il les a reçues au cours de son éducation sans qu'on lui en donne la justificationcomplète.

Pour illustrer cette extériorité des faits sociaux, pensons à des phénomènes aussi courants que lapanique d'une foule, le fou rire lors d'un enterrement, le chahut dans une classe ou la rumeur dans une ville : tousces phénomènes montrent que, pris collectivement, les individus adoptent des comportements différents de ceuxqu'ils auraient s'ils ne devaient faire appel qu'à leur propre conscience ; le groupe s'impose comme une force extérieure aux individus qui le composent. Les conduites sociales s'imposent de fait aux individus qui n'ont pas d'autre choix que de s'y soumettre.

Par de multiples moyens de pression (le rire, l'exclusion, la prison, etc.), la société impose des conduites auxquelles on nepeut se soustraire.

L'impact de la mode, dans nos sociétés, est une bonne mesure de la force coercitive de ces conduites sociales.

On a pu observer que les jupes s'allongeaient en période de crise économique et qu'elles seraccourcissaient en période de prospérité ; la longueur des jupes ne s'explique pas par des raisons d'économie detissu, mais par d'autres facteurs sociologiques plus complexes et bien plus déterminants. Le principe de non-conscience Sans parler de l'inconscient psychique de Freud, on doit, en sociologie, partir de ce principe que les individus suiventles règles de leur société sans véritablement s'en rendre compte, sans en connaître les origines (qui sait d'où vientla tradition de fêter les anniversaires ?), sans pouvoir en rendre compte rationnellement ; ils n'en ont pasconscience.

Nous qui avons souvent bien du mal à justifier certaines de nos conduites personnelles, commentpourrions-nous discerner les véritables causes des conduites collectives ? Il faut ainsi distinguer les discoursrationnels des actes effectifs ; quand on sait que plus on a eu de frères et de soeurs, plus on aura d'enfants, et ce, suivant une loi statistique quasi mécanique, on doit tenir à distance les déclarations de l'individu qui jure qu'ayantété enfant unique, il aura une famille nombreuse, ou qu'étant d'une famille nombreuse, il veut n'avoir qu'un enfant.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles