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LA SCIENCE PROCURE-T-ELLE LE BONHEUR ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

1° La science au service de l'homme.    a) La science, pourvoyeuse de santé. Progrès de la médecine —en partie, de l'épidémiologie, de la Chirurgie; accroissement de la longévité; etc.    b) La science, pourvoyeuse de facilités. Confort électroménager; modernisation de mille et un métiers; électronique et robotique; etc.    c) La science, inductrice de proximités. Conquête spatiale; facilité et rapidité des voyages; immédiateté dans la transmission des informations (développement des « médias «); etc.    2° La rançon du progrès.    a) La science, facteur de pollution. Pollution atmosphérique; dégradation des sites et des écosystèmes; catastrophes écologiques; etc.    b) La science, pratique de persécution. « Expériences « médicales dans les camps de la mort; contestations soulevées autour de la vivisection en biologie; etc.    c) La science, pouvoir de destruction. Surarmement; danger nucléaire; etc.

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« Demande d'échange de corrigé de Fourmond Clément ( [email protected] ). Sujet déposé : Le progrès technique et la notion d'éthique, on le sait, sont dorénavant d'actualité.

Il est vrai qu'avec tous lesbouleversements qui s'en suivent, l'homme est quelque peu perturbé.

Dès le 17ème siècle, Descartes invente unephysique nouvelle en rupture avec son temps.

Cette physique nouvelle va rendre possibles des applicationspratiques qui vont accroître le pouvoir des techniques.

D'où un certain bouleversement entre l'homme et la nature.L'homme subissait la nature et va désormais pouvoir la dominer ; en dominant la nature, il va enfin pouvoir êtreheureux ( car il va s'émanciper du joug de la nature ).

L'optimisme cartésien peut cependant être discuté : l'hommepeut subir sa technique et ses conséquences.

Si la technique dominait la nature, elle pourrait aussi dominer l'hommequi serait ainsi soumis et manipulé par ses propres techniques.

S'en suivent des problèmes moraux que peuventposer le progrès des sciences biologiques ou le progrès des techniques de communication.

On peut dès lors sedemander si la science, par ses applications techniques, peut-elle faire le bonheur de l'homme ?Nous verrons tout d'abord en quoi la science ou la physique engendre le progrès de la technique, puis comment leprogrès technique est une condition du bonheur de l'homme et enfin pourquoi, sans sagesse, l'homme ne peut êtreque l'esclave de ses techniques.

Premièrement, la science ou la physique engendre le progrès de la technique.

En effet, la science nouvelle n'est pas seulement spéculative, elle est aussi pratique.

Il est important, dans unpremier temps de rappeler que les nations de « théorie » et de « pratique » sont opposées.

Le « théorique » relèvesimplement de la connaissance alors que le « pratique » relève de l'action.

On peut dire que dans toute science, il ya nécessairement une partie théorique car la science cherche à comprendre et à connaître .

Le but du physicien parexemple, c'est d'expliquer des phénomènes naturels.

Or pour les expliquer, il faut fonder ses explications sur desprincipes théoriques.

Toute science est donc théorique.

Mais il y a des sciences qui sont purement théoriques, sansapplications possibles ; Descartes les désigne comme spéculatives.

C'est une accusation contre la physiqueancienne d'Aristote (l'adversaire de Galilée, de Pascal et de Descartes, c'est Aristote !).

Or la physique enseignéedans toutes les écoles, c'est celle d'Aristote.

La physique moderne va donc se constituer en rupture avec cetenseignement.

Quelle est alors la nouveauté de la physique moderne ? La physique d'Aristote est purementquantitative, on ne mesure pas les phénomènes, on n'explique pas le comment mais on essaie de comprendre lanature des choses.

La physique moderne, elle, va s'appuyer sur les mathématiques, c'est une physique quantitativequi permet la mesure des phénomènes.

La mesure va permettre au physicien d'agir sur les choses et d'introduire lecalcul.

En calculant les effets, on va pouvoir calculer des applications : exemple de l'optique.

Seule la science peut nous donner un pouvoir sur la nature.

Par la pensée, l'homme s'élève au dessus del'univers.

« Pensée fait la grandeur de l'homme » comme le disait Pascal.

C'est par connaissance de la nature qu'ilpeut la dominer.

La connaissance des causes mécaniques est très utile ; il faut connaître les propriétés physiquesdes corps ou des éléments ; ainsi on va connaître leur force et leur pouvoir d'action.

On va alors pouvoir les faireagir dans le but de satisfaire ses désirs.

Bacon a dit : « On ne commande à la nature qu'en lui obéissant » ; pourcommander à la nature, il faut connaître ses lois car on ne peut modifier un phénomène naturel qu'à la condition d'enconnaître la loi.

Or suivre les lois, ce n'est rien d'autre qu'obéir à sa nature.

La science est donc une condition duprogrès des techniques.

Mais attention, la technique n'est qu'une application de la science.

Le progrès techniquen'est possible que grâce au progrès de la science.

Tout progrès technique n'est pas nécessairement en progrèsgrâce à la science (exemple : l'agriculture).

Par la science, l'homme va se rendre maître de la nature.

La technique est liée à la maîtrise de la nature et desphénomènes naturels.

L'homme subit tout de même la nature : ses forces sont limitées.

Il rencontre des obstaclespour subvenir à ses besoins ( ex : l'alimentation).

Il doit donc inventer des techniques pour vivre et survivre (outilspour se nourrir, pour se soigner...).

On rappelle que la technique est l'ensemble des procédés permettant à l'hommede s'affranchir des contraintes de la nature et à produire ce qui lui est nécessaire pour satisfaire ses besoins et sesdésirs.

L'homme a des techniques avant l'apparition des sciences modernes ( au 17ème siècle avec Galilée).

Lanouveauté apportée, est que désormais, ce n'est plus la force de l'homme qui est utilisée ; c'est maintenant lanature et ses forces que l'on exploite : on se sert alors d'une force mécanique.

L'homme va accroîtreconsidérablement le pouvoir qu'il a sur la nature.

L'intuition de Descartes est la suivante : l'homme va se rendre« comme maître et possesseur de la nature » ; cette formule caractérise la finalité de la technique et le progrès. »

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