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La religion est-elle un obstacle à la liberté de penser ?

Publié le 27/02/2008

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Or, la religion repose sur un ensemble de fondamentaux que l?on doit, comme tels accepter. Il en est ainsi de la conception créationniste du monde, mais aussi de l?ensemble de valeur de charité, de préceptes religions qui engage aussi la pratique (cultes, etc.) ·        Dans Par delà le Bien et de Mal, Nietzsche montre sur la religion est un symptôme de faiblesse ? et nous pourrions dire ici une symptôme de faiblesse de la pensée ? car elle engage une conception qui renvoie les maux vers une interprétation en termes de résultat de mauvaises actions passées. Or, pour lui, donner du sens au mal est un aveu de faiblesse, et il critique ainsi le type de vérité qui est strictement inventée par la religion. ·        On comprend alors que la religion est un obstacle à la liberté de penser en tant qu?elle est a fortiori un obstacle à la raison ? qui est justement, ou qui doit être, le producteur de nos pensées autonomes et réfléchies. En tant qu?elle fait obstacle à la raison, c?est-à-dire à l?activité réflexive de la raison sur le monde, en imposant un système de valeur et de pensées déterminée, la religion fait donc nécessairement obstacle à la liberté de penser ? qui dépend justement de la raison elle-même.   II-          Un autre point de vue : une ouverture d?esprit   ·        Mais le fait religieux semble bien être une composante des sociétés humaines : toutes les civilisations pour lesquelles nous avons une documentation suffisante nous présentent un faisceau de conduites et de croyances dans lesquelles nous reconnaissons ce fait. Même des sociétés qui ne nous ont transmis aucun texte ont laissé des traces de rites. Est-ce donc à dire que la liberté de penser n?est qu?un leurre, de fait au moins. ·        En réalité, il s?agir d?opérer une distinction fondamentale entre la dimension de la raison, de l?intelligence, et celle du c?ur.
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« politique prend son sens positif par opposition à toutes les formes de servitude oud'oppression que des hommes font subir à d'autres hommes. - Spinoza , Ethique, IV, pro.

73. - Rousseau , Lettres écrites de la Montagne. - Kant , Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolitique, 5 e pro. - Hegel , Principes de la philosophie du droit. · Angles d'analyse Il est nécessaire de faire le point suivant : le sujet voulant traiter non de la religion, ce quiaboutit toujours à en choisir une et à nier les autres, mais du fait religieux dans son ensemble,nous sommes dans l'obligation de nous tenir résolument hors de toute religion.

Les croyancesou absences de croyances de l'auteur n'ont ici aucun intérêt.

Nous prendrons les religions pource qu'elles prétendent être, ce qui revient à les prendre dans leur diversité, mais sans oublierles traits qui les font parentes.

Il s'agit d'étudier ici les rapports entre la liberté de penser d'une part, et la religion (commenotion) d'autre part.

Il s'agit en effet de comprendre quelles conséquences la religion (d'unpoint de vue théorique, la foi, mais aussi d'un point de vue pratique, le culte) a sur la liberté depenser du sujet qui croit, c'est-à-dire qui a la foi (foi qui, d'ailleurs, ne peut être de l'ordre dela raison).

C'est donc bien le statut de la religion qui est ici mis à la question à travers lanotion de liberté de penser.

Considérer la religion comme un obstacle à la liberté de penser, c'est en réalité rendre les deuxnotions exclusives l'une de l'autre.

Or, ce qu'il faut se demander ici justement, c'est s'il estlégitime de penser que la religion (théoriquement et pratiquement) est l'occasion d'unealiénation de la liberté de penser du sujet qui s'en remet à la foi.

Il s'agira dès lors, pour penser philosophiquement, de conjoindre dialectiquement religion etliberté de penser, afin de dépasser une éventuelle exclusion simplicité de l'un et de l'autre.

Cequ'il faudra donc a fortiori définir – et c'est peut-être la clé de résolution du problème – c'est lanotion de liberté de penser elle-même = qu'est-ce donc encore ? Puisque pour savoir si lareligion y fait obstacle, encore faut-il savoir à quoi elle fait obstacle.

Ce sont donc, plus généralement, liberté et religion qui sont ici, dans leur rapport, mises à laquestion. Problématique Peut-on légitimement affirmer que la liberté de penser est exclue de toute religion, ou en tout cas que toute forme de religion, tant sur le plan théorique de la foi que sur le plan pratique du culte, est-il effectivement unobstacle sur lequel vient butter notre liberté de penser, c'est-à-dire encore cette capacité humaine à penser parsoi-même ? Ne peut-on pas / ne doit-on pas accorder religion et liberté de penser s'il on veut mettre au jour leurrapport juste et légitime ? Plan I- La religion : un obstacle à la liberté de penser · La religion semble s'opposer, à titre d'obstacle à la liberté de penser, en ce sens qu'il impose une conception déjà déterminée du monde et un système de valeurs lui aussidéterminée, de telle sorte qu'aucune activité réflexive de la pensée puisse être faite dansla sphère religieuse. · Etre libre de penser, c'est en réalité être l'auteur de ses propres penser, être autonome et en cela détaché des préjugés et opinions communes que l'on nous offre perpétuellement.Or, la religion repose sur un ensemble de fondamentaux que l'on doit, comme tels accepter.Il en est ainsi de la conception créationniste du monde, mais aussi de l'ensemble de valeurde charité, de préceptes religions qui engage aussi la pratique (cultes, etc.) · Dans Par delà le Bien et de Mal, Nietzsche montre sur la religion est un symptôme de faiblesse – et nous pourrions dire ici une symptôme de faiblesse de la pensée – car elleengage une conception qui renvoie les maux vers une interprétation en termes de résultatde mauvaises actions passées.

Or, pour lui, donner du sens au mal est un aveu defaiblesse, et il critique ainsi le type de vérité qui est strictement inventée par la religion. · On comprend alors que la religion est un obstacle à la liberté de penser en tant qu'elle est a fortiori un obstacle à la raison – qui est justement, ou qui doit être, le producteur denos pensées autonomes et réfléchies.

En tant qu'elle fait obstacle à la raison, c'est-à-direà l'activité réflexive de la raison sur le monde, en imposant un système de valeur et depensées déterminée, la religion fait donc nécessairement obstacle à la liberté de penser –. »

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