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La Liberté humaine n'est-elle qu'une illusion ?

Publié le 28/11/2009

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illusion

Autrefois, l'homme comme organisme restait un mystère et son action a été expliquée par la volonté de Dieu ou de plusieurs Dieux, le fatalisme, par un principe de causalités parlons du déterminisme ou par le libre arbitre. Tandis qu'aujourd'hui, la science a expliqué la plupart des secrets de l'homme, son action, son comportement et même ce qui se passe dans sa tête en pensant et en rêvant. Ces dernières nouveautés scientifiques nous posent alors la question si l'action humaine est déterminée par les lois de la nature et quelle conséquence cela pose pour notre propre compréhension de nous même. Partons d'un point de départ scientifique, l'homme n'étant rien de plus qu'un organisme faisant parti de notre univers connu n'est qu'un objet à étudier comme d'autres objets dont on souhait de trouver ses origines. Regardons donc les qualités humaines dans un spectre scientifique pour comprendre les effets des lois de la nature. Des nouveautés biologiques montrent que toute base de l'homme sont ses gènes qui le forment dès la fusion de l'ovocyte et du spermatozoïde. Nul doute que l'on peut parler d'une prédétermination de l'être humain même avant d'être mis aux influences extérieures soit physiques soit sociales. S'opposant à l'existentialisme de Sartre, on peut parler ici d'une essence qui précède l'existence. C'est-à-dire qu'une certaine définition de l'homme s'est faite au moment de cette fusion et une grande partie de son être sera déterminée par ce code génétique unique. Puis l'homme vivant sur terre est le jouet de ses hormones qui définissent ses actions et surtout son humeur. Cela se voit à l'exemple d'un rencontre : dans les premières secondes d'un rencontre, du refus ou de l'acceptation du vis-à-vis se font de quatre-vingt-dix pourcent par l'odeur de la personne.

illusion

« dissertation, j'écris cette dissertation car je veux réussir en français et cetera.

Je ne peux pas diriger la langueur dela lance car celle-ci est dépendante des capacités physiques.

Mais je peux m'imaginer que je lance cette pierreparce que je la veux lancer.

Je m'imagine alors que cette lance résulte de ma liberté ; pour moi je suis donclibre.Grâce à la conscience de vivre, l'homme est aussi conscient de sa propre mort, c'est-à-dire de la finitudeirrésistible de la vie.

Cela lui permet de donner un sens à sa vie.

L'homme déterminé par les lois de la nature n'auraitpas de sens dans sa vie, car ce n'est pas lui qui dirige ses actions donc ce n'est pas lui qui agit selon un sens.

Maisen étant conscient de la finitude l'homme lui-même peut s'imaginer un sens qu'il donne à ses actions et donc à savie.

En donnant un sens à une action on la libère de sa détermination, l'homme se met sur les lois de la nature sansles maîtriser mais en les utilisant pour donner un sens à sa vie finie.Prenons l'exemple de Jorge Semprún pour illustrerle procès de la liberté par la conscience.

Semprún est un écrivain d'origine espagnol né le dix décembre 1923 àMadrid.

Pendant la guerre civile d'Espagne sa famille et lui vont à l'exil d'abord aux Pays-Bas et puis à Paris.

Al'université de Sorbonne, il suit des cours de philosophie.

Pendant l'occupation de Paris par les Allemands Semprúnentre dans la résistance et dans le parti communiste.

En 1943, il est arrêté par la Gestapo et déporté dans le campde concentration Buchenwald près de Weimar.

Là-bas, il est torturé mais entre quand même dans la résistanceconstituée par les communistes du camp de concentration.Pendant ses deux années au camp sous des conditionsles plus atroces qu'un homme peut s'imaginer, rien n'a réussi de briser sa propre liberté.

Dans ses livres publiésdepuis 1963 il parle de ces années et dans le livre Quel beau Dimanche (1980) il raconte des scènes qu'il a vécues àBuchenwald.

Jorge Semprún s'imagine des rencontres culturelles avec Goethe.

Le camp de concentration inclus unepetite montagne appelée Ettersberg.

Là-bas se trouve un arbre que Goethe a surtout visité en compagnie avecEckermann.

Semprún connaît les conversations entre Goethe et Eckermann et prend lui-même le rôle d'interlocuteurde Goethe dans ses pensées.

En faisant cela il ramène Goethe aussi dans l'époque actuelle et lui montre l'état de laculture allemande à une telle place.

Semprún s'imagine l'impossible pour donner un sens à sa passivité forcée par lasituation et survit le camp de concentration.

Sa liberté n'a pas pu être brisée.

Ces imaginations qui l'ont sauvé pourqu'il puisse vivre une vie normale aujourd'hui n'ont qu'été possibles parce que Semprún a été conscient de sasituation et de sa vie.

La détermination des actions de l'homme par les lois de la nature forcerait aussi une passivitési l'homme n'était pas conscient d'exister.

L'imagination nous rend libre dans cette détermination.

En somme, pourrépondre à la question posée si l'action humaine est déterminée par les lois de la nature, on peut constater que oui,l'action humaine est déterminée par les lois de la nature.

L'argumentation a clairement montré que presque tous lesaspects de notre vie sont dirigés et donc déterminés par les lois de la nature car notre corps dont fait partie et yest donc soumis.

Toutefois, il reste un aspect qui n'est pas en rapport avec les lois de la nature mais qui est à labase de ce qui forme l'homme tel qu'il est.

Cet aspect est la conscience d'être.

Bien que la conséquence logiqued'une détermination de l'action humaine soit que l'homme n'est pas libre, mais grâce au pouvoir de l'imagination dû àla conscience, l'homme se croit libre dans ses actions et il l'est donc.

Cette liberté peut être vu comme illusion del'homme qu'il se fait en étant déterminé, mais penser que l'on est libre en donnant un sens aux actions humaines metces action sur les lois de la nature.

Puis, penser que l'on agit selon un sens rend l'homme libre. Sujet désiré en échange :L\'État fait-il nécessairement usage de la violence ?>. »

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