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La liberté de penser est-elle sans limite ?

Publié le 22/02/2012

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Si l'homme est libre de penser, et cela ne fait que peu de doute quand on songe simplement au principe même de démocratie ; en effet, dans ce régime politique, l'Etat fait confiance à la liberté de pensé du citoyen mais sommes nous libres de nos pensées ? Contrairement a Descartes, Spinoza soutient le fait que le libre-arbitre est inimaginable car justement, l'homme est incapable de s'autodéterminer puisque soumis à des contraintes extérieures qu'il ne peux contrôler : ses pulsions. Nous ne sommes pas libre, l'homme a le sentiment de liberté pour deux raisons simples. La première est que cette liberté n'est que le résultat de l'ignorance des causes réelles qui agissent sur le sujet. Par cela, nous pensons être libre car complexes mais en fait, nous sommes tout autant déterminés par les contraintes physiques et biologiques que n'importe quel être vivant ou même que n'importe quel objet (une pierre selon l'exemple de Spinoza).

« savoir imprévisible qui nous donne le sentiment de liberté mais la raison nous libère de cette illusion.

Nous nesommes pas un empire dans un empire, mais une partie de l'empire de la nature c'est-à-dire que nous sommes tousune partie de Dieu ; déterminés par l'empire de la nature.

Ainsi donc, la liberté ne peut-être qu'illusions et seulenotre scientificité et notre rationalité peu nous mener a la béatitude.Le problème de la liberté peu se poser car la liberté selon Kant (et Rousseau avant lui), est le fait même des'accrocher à nos instincts puisque cette liberté est la condition ultime de la possibilité de la morale (Le Point).

Ainsidonc, c'est l'instinct, donc la nature (l'inné) en dernière instance qui détermine le choix et non notre être propre.Cependant, la nature peut être ce qui détermine notre choix et ainsi réduire la possibilité de liberté de penser maisce déterminisme ne peut-il pas venir de nous même tout simplement ? Pour cette dernière hypothèse la condition del'existence de l'inconscient est primordiale.

Nos pulsions sont renfermées dans une partie de l'inconscient que Freudappelle le CA.

Ainsi donc nos pensées viennent de ce CA pour finir dans le MOI qui est le conscient de notre être,notre « je ».

Mais notre inconscient comprend en plus d'une partie du MOI, le SURMOI qui est formé par notreéducation et qui permet la censure.

Cette censure est quelque chose qui se développe grâce a notre bagageculturel et qui limite l'expression même de nos pulsions et donc de nos pensées qui sont elles-mêmes déterminéespar ces pulsions primitives (le éros et le thanatos).

Par ces déclarations, Freud contredit donc Rousseau sur lanature même de l'homme.

En effet, selon le père de la psychanalyse, l'homme est mauvais de nature car animal etc'est la société qui le rend acceptable grâce notamment à cette censure qui est acquise.

Si la censure freine nospulsions primitives qui sont elles-mêmes génératrices de nos pensées pensons-nous réellement ce que nousvoulons ? L'homme est libre de penser mais existe-t-il donc une liberté de la volonté ? Il n'y a point de doutes que l'homme est le seul animal sur Terre qui se pose des questions sur son existence et quinaturellement en viens à espérer la liberté et qui plus est d'être libre de penser ce qu'il veux.

Depuis Aristote il y aplusieurs milliers d'années jusqu'à aujourd'hui avec Rawls la question de la liberté de penser ce que l'on désire s'estposée et les réponses proposées divergent en fonction de la définition de la liberté, de la pensée, de la volonté oumême de l'Être.

La liberté de penser est donc acquise : tout homme a la possibilité et la capacité de penserlibrement car c'est la seule liberté que l'on ne peux refuser a un homme même si ce dernier est emprisonné, qu'il nepeux parler et qu'il est torturé.

La seule façon de le priver de cette liberté la plus fondamentale (c'est la base de ladéclaration des droits de l'homme) est de le tuer ; pensée peu réjouissante même si ce procédé a été souventutilisé durant l'Histoire de l'Homme.

Le massacre de la Saint-Barthélemy le 24 août 1572 orchestré par la reine mèreCatherine de Médicis pour en finir avec les protestants en est un parfait exemple.

Ainsi donc, nous sommes libre depenser mais il nous est impossible d'être libre de notre volonté qui est déterminé soit par la nature (Kant) soit par lacensure exercée par notre SURMOI (Freud).

Si notre volonté est déterminée par une instance supérieure, notreliberté de penser ce que nous voulons s'en retrouve alors considérablement affaiblie.

La volonté est dominée ; lapensée est déterminée. « La liberté ne peut être limitée qu'au nom de la liberté » disait Rawls.

La liberté de penser ne peut être limitée quepar notre volonté a-t-on vu dans ce devoir.

Ainsi donc, notre qualité d'homme libre n'est remise en question que surle plan de sa propre volonté à penser ce que l'on désire.

L'homme est libre de penser car il est soumis a des choixqui, soit en étant une multitude soit en étant crucial, lui donne l'impression d'une liberté de penser selon sa volontépropre.

La transcendance de la conscience vue par Descartes ne fait qu'accentuer cette thèse.

Cependant, notreliberté n'est que illusion, résultat de notre ignorance des liens de causalité.

De plus, notre côté instinctif d'oùviennent nos pensées, est bloqué par la censure exercée par notre inconscient ; on ne peu donc pas y échapper.En revanche, l'homme peu se compléter dans sa liberté de penser mais celle-ci ne sera jamais le résultat de sonpropre vouloir.

Suis-je libre de penser ? Tous les hommes les sont ; mais ce que je désire est conditionné par uneinstance supérieure et indépendante de ma volonté propre.

Comment donc essayer de donner un sens a notre viepuisque ce que nous désirons le plus n'est pas déterminé par nous même ?. »

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