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La conscience n'est qu'un épiphénomène de la vie physique ?

Publié le 20/02/2004

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conscience

CONSCIENCE

Gén. On distingue : Conscience première ou spontanée : impression immédiate (plus ou moins claire) qu'a l'esprit de ses états. Conscience seconde ou réfléchie : capacité proprement humaine de faire retour sur cette première impression. La conscience réfléchie permet l'analyse et le jugement . Par elle, l'homme se constitue comme sujet distinct de ses états psychologiques. La conscience, par cette possibilité de se réfléchir, est donc toujours conscience de soi en même temps que conscience de quelque Mor. La conscience morale est la conscience du Bien et du Mal ; capacité de porter des jugements normatifs (de comparer ce qui est et ce qui doit être). La conscience me dicte mes devoirs et me fait éprouver remords ou satisfaction quant à mes actes passés. « La conscience est la raison pratique représentant à l'homme son devoir. » (Kant)

PHÉNOMÈNE (gr. phainomenon; de phainestai, être visible)

Gén. Ce qui apparaît à la conscience, ce qui est perçu. Fait constaté et établi qui constitue la matière des sciences. Phi. Pour Kant, ce qui est objet d'Expérience possible, c.-à-d. ce qui apparaît dans le temps et l'espace, et manifeste des rapports déterminés par les catégories. Ainsi, le phénomène s'oppose d'une part à la pure matière de la connaissance (le divers donné sensible de la sensation), et de l'autre au noumène ou chose en soi, qui ne peut être connu. Il n'est donc pas simple apparence, puisque, au contraire, l'illusion suprême, que Kant appelle illusion transcendantale, serait de croire possible la connaissance d'autres objets que ceux de l'Expérience , qui constituent pour nous le « pays de la vérité ». Chez Husserl, le phénomène n'est pas seulement ce qui apparaît à la conscience mais aussi manifestation de l'essence. Le retour aux choses mêmes permet aux structures universelles de l'Expérience de se dévoiler. Epochè.

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