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La conscience est-elle le signe d'appartenance à une communauté ? Ou nous en distingue-t-elle ?

Publié le 09/07/2009

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conscience

·         Dans la seconde question, l'inverse se fait aussi sentir : la conscience est solipsiste, distinguant coque homme comme étant un individu, indépendamment de tout autre. Nous voyons donc le problème posé ici : celui du statut de la conscience. S'agit-il d'une référence d?unité entre les hommes, ou au contraire est-ce l?unité indivisible fondatrice de l'individu.   Problématisation. Quelle est l'unité de la conscience ? Est-elle le signe d'appartenance à une communauté, ou bien nous en distingue-t-elle au contraire ? En effet, la communauté, dans sa définition même, n'inclue-t-elle pas une conscience commune d'appartenance ? Mais pourtant, la conscience n'est-elle pas solipsiste, ce qui individualise ? Comment comprendre alors le rapport, existant, entre conscience et communauté ? 

conscience

« · Nous avons vu que la conscience pouvait tout à fait être le signe d'appartenance à une communauté.

Pourtant, dans son origine, la conscience est ce qui définit d'abord l'individu. · La conscience est en effet avant tout une reconnaissance de soi par soi.

La conscience est individuelle, posée comme un soi qui se reconnaît lui-même.

On peut alors difficilement en faire ledénominateur d'une communauté. « Il faut conclure, et tenir pour constant que cette proposition : Je suis, j'existe, est nécessairementvraie, toutes les fois que je la prononce, ou que je la conçois en mon esprit.

» Descartes, Méditationsmétaphysiques. · Le point de vue cartésien de l'origine du cogito, nous démontre que la conscience est celle que le « ‘je » pose sur lui-même, sur ce qu'il fait.

Penser.

La pensée est avant tout la marque de l'individu.Pas de la communauté. · De même, la conscience, que l'on peut nommer morale, semble difficilement pouvoir déterminer divers groupe humains, diverses communautés.

En effet, la conscience morale peut se comprendrecomme une compréhension de ce qu'est le bien et le mal. · Sur ce sujet, Rousseau nous éclaire dans l'Emile.

La conscience morale est la marque même de l'humanité.

Elle est en tout homme .Comment, dès lors, pourrions nous estimer qu'elle puisse être lesigne d'un groupe en particulier ? D'une communauté ? · On le voit, la conscience semble plus être la marque même de l'individu que de la communauté.

On agit, comme le dis l'adage, en son âme et conscience.

La sienne, pas celle du voisin, ou du groupeauquel on appartient. 3.

Comment comprendre le rapport entre conscience et communauté ? · Nous avons, dans notre développement, soulevé dans un premier temps les causes possibles pour lesquelles on pouvait, légitimement parler de conscience comme marque de l'appartenance à unecommunauté.

La conscience en tant que mémoire, comme nous le signal Bergson, peut tout à faitremplir ce rôle. · Pourtant, dans le même temps, nous avons aussi pu constater que la conscience trouve son origine dans la solitude de l'individu.

Elle est avant tout la marque de l'individu, solipsiste estdécouvrant le moi, avant même de découvrir les autres. · Comment, dans ces conditions, trouver une réponse à notre questionnement ? On ne peut en effet nier toute conscience à la formation d'une communauté .Et pour autant, la conscience estavant tout individuelle. · Si la conscience peut, en tant qu'elle est aussi mémoire, être la marque de la communauté d'individus, il faut aussi admettre une limite à cela.

La conscience peut être une conscience du« nous » après la découverte du « je ». · Que la conscience puisse être collective est un fait.

Il n'est cependant pas aussi évident que la conscience puisse être la marque même de la communauté.

Chacun, dans une communauté, agit enconscience.

Il agit en tant qu'individu dans un tout. · Aussi, la conscience, si elle doit être le signe de quelque chose, le sera plus certainement soit de l'individu, soit de l'humanité dans sa totalité : le fait de la communauté ne peut donner lieu à uneconscience qui soit complète et totalement différenciée d'autres consciences. Conclusion. Nous avons pu voir que la conscience pouvait se comprendre comme étant un signe.

Signe d'appartenance àl'humanité, ou signe de l'existence de soi.

Individuelle ou universelle .Mais il apparaît bien difficile de parler deconscience comme étant la marque de l'appartenance à une communauté.

Au contraire, il semble bien qu'elle nousen distingue, rendant compte du fait de l'individualité de l'homme d'une part, et de la totalité de l'espèce humaine,d'autre part.. »

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