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La conscience de soi est-elle de l'ordre de la vérité ?

Publié le 25/11/2009

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conscience

Thèmes : L'analyse préalable de deux thèmes présents dans l'énoncé doit permettre d'en structurer la problématique : définir la notion de conscience de soi, et préciser ce que peut vouloir signifier « l'ordre de la vérité «. (i) La conscience de soi : dans le cadre de l'élaboration cartésienne de la notion de sujet, la conscience de soi peut se caractériser par trois dimensions principales : la connaissance, l'altérité, et bien sûr, la subjectivité ou l'ego. Partons de la dernière d'entre elles, car elle en est le fondement. La subjectivité est en effet le propre de la conscience (même si, par métaphore, on peut parfois parler de conscience collective, mais dans ce cas le cadre en est alors plus proprement moral qu'épistemique). La conscience est l'inaliénable du sujet. Et le sujet cartésien est substance pensante. Telle est sa propriété. Aussi, la conscience en tant que conscience de soi, c'est-à-dire d'un sujet, est présence à soi-même sur le mode de la connaissance : la conscience est connaissance réflexive de soi par soi. Sa pratique est qualifiée d'introspection. Par l'introspection, le sujet accède pour ainsi dire à la conscience de soi. Mais un tel accès à soi-même se fait sur le mode de l'altérité. En effet, dans l'introspection, le sujet rapporte à lui-même comme à un autre. Ainsi, la conscience de soi peut se définir comme la connaissance subjective de de soi-même comme un autre. Dans la conscience de soi, le sujet s'objective, devient l'objet de sa propre pensée. (ii) L'ordre de la vérité : Parler de la vérité comme d'une chose ayant un ordre propre, revient à la définir soit par la détermination de son domaine d'application (l'ordre de la vérité entendu au sens de champ de la vérité), soit à la concevoir comme un processus (l'ordre de la vérité entendu au sens d'une dynamique de production une certitude). Dans le premier cas, l'ordre de la vérité est à rapporter à une théorie du jugement (valeur de vérité, propositions, etc.), dans le second à une théorie des attitudes cognitives (doute, évidence, croyance, etc.).

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