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LA BOTANIQUE (Sciences et Techniques)

Publié le 22/02/2012

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La botanique est l'une des sciences les plus anciennes. Les expériences étaient transmises de mère en fille, car il s'agissait d'une activité typiquement féminine, comme on l'observe aujourd'hui encore chez les populations primitives. À partir du milieu du XVIe siècle, dans les abbayes et dans les villes universitaires, naquirent les premiers jardins botaniques, dans un but principalement didactique, puisqu'ils permettaient aux étudiants de connaître les herbes médicinales et d'en étudier les propriétés. Le nombre croissant de plantes à décrire, fit sentir le besoin d'une identification sûre et d'une description plus systématique, et donc d'une nomenclature codifiée, organisée suivant des critères de classification plus appropriés. L'un des premiers savants à établir une classification des plantes fut André Césalpin (1519-1603), professeur à l'université de Pise, qui, en 1583, publia une oeuvre dans laquelle il distinguait 1 500 espèces végétales. Devançant Linné, Bauhin utilisa une nomenclature binaire pour mettre en évidence la ressemblance entre les espèces à travers les noms. Antony Van Leeuwenhoeck (1632-1723), Robert Hooke (1635-1702) et surtout Marcello Malpighi (1628-1694) furent les premiers à étudier la structure des organismes végétaux. La systématique, c'est-à-dire la branche de la botanique (et d'autres sciences telles que la zoologie ou la microbiologie) qui s'occupe de la classification des êtres vivants en séries hiérarchiques de groupes, doit sa naissance en tant que discipline scientifique à l'oeuvre de Carl Von Linné (1707-1778), médecin et naturaliste suédois doté d'un esprit méthodologique exceptionnel. Entre 1875 et 1884, Edoardo Strasburger décrivit la division de la cellule végétale et celle du noyau, et il observa, dix années après la publication de données concernant la fécondation animale, la fusion des cellules reproductrices végétales.

« Avec la découverte du microscope, commencèrent les études concernant la constitution intime des végétaux.Antony Van Leeuwenhoeck (1632-1723), Robert Hooke (1635-1702) et surtout Marcello Malpighi (1628-1694)furent les premiers à étudier la structure des organismes végétaux.

Les premières observations sur laconformation des racines, des feuilles, des fruits et des graines remontent au début du XVII e siècle.

Malpighi découvrit des conformations particulières dans les tissus observés au microscope, qu'il appela « utricules », etqui furent reconnues par la suite comme étant les cellules végétales.

Vers la fin du siècle, l'Allemand Rudolph J.Camerarius analysa pour la première fois les mécanismes de reproduction des plantes, et découvrit les organesde reproduction, les pistils femelles et les étamines mâles, et la fonction fécondatrice du pollen. LINNÉ : LE SYSTEMA NATURÆ La systématique, c'est-à-dire la branche de la botanique (et d'autres sciences telles que la zoologie ou lamicrobiologie) qui s'occupe de la classification des êtres vivants en séries hiérarchiques de groupes, doit sanaissance en tant que discipline scientifique à l'œuvre de Carl Von Linné (1707-1778), médecin et naturalistesuédois doté d'un esprit méthodologique exceptionnel.

Linné considérait la classification systématique de lanature - et avant tout du règne végétal, qu'il étudia avec une passion particulière - comme une prémissenécessaire pour toute autre recherche ultérieure.

En 1731, à l'âge de 23 ans, il avait déjà jeté les fondements deson « système sexuel » des plantes (qu'il développa dans une œuvre fondamentale de 1735, le Systema naturæ ), dans lequel les plantes étaient classées sur la base de la disposition des organes reproducteurs, du nombre d'étamines, de la sexualité des fleurs.

L'importance de l'œuvre de Linné est liée surtout au fait que c'està lui que revient le mérite d'avoir introduit, de façon définitive dans le travail systématique, la nomenclaturebinaire genre-espèce, utilisée de nos jours encore, dans laquelle chaque espèce est définie de façon univoquepar un double nom en latin, le premier pour le genre, le second pour l'espèce.

En se fondant sur des caractèresmorphologiques, Linné définit plus de 8 000 espèces, aujourd'hui encore reconnues comme valables. LA RECHERCHE D'UNE MÉTHODE NATURELLE On attribue à Bernard de Jussieu (1699-1777) le mérite d'avoir établi dans ses grandes lignes une classificationdes plantes fondée sur les affinités naturelles.

Les résultats de son travail de grand connaisseur des plantes nefurent pas publiés par lui, mais par son petit-fils Antoine-Laurent de Jussieu (1748-1836), dans l'oeuvre célèbrede 1789, Genera plantarum .

Selon A.-L.

de Jussieu, les traits communs observés chez les plantes correspondaient à des liens de parenté, et c'était donc sur cette base que le classificateur pouvait reconnaîtreles plantes appartenant à la même famille ou à des groupes de rang supérieur.

Avec de Jussieu, le travailsystématique s'attache à reconnaître et à évaluer les caractères, car un seul caractère constant peut être« équivalent, voire supérieur, à plusieurs caractères inconstants pris dans leur ensemble.

» MORPHOLOGIE ET DÉVELOPPEMENT La configuration des feuilles et le schéma de croissance des plantes suscitèrent l'intérêt des botanistes duXIX e siècle.

Dans le cadre de la pensée idéaliste et anti-mécaniste qui était en train de se diffuser en Europe, et surtout en Allemagne, des concepts abstraits, comme celui de métamorphose, ou la théorie de la « spiralegénératrice » étaient à honneur.

La morphologie végétale reçut un fondement strictement scientifique à partir des. »

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