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La bonne conscience suffit-elle à définir la moralité ?

Publié le 21/09/2005

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conscience

CONSCIENCE

Gén. On distingue : Conscience première ou spontanée : impression immédiate (plus ou moins claire) qu'a l'esprit de ses états. Conscience seconde ou réfléchie : capacité proprement humaine de faire retour sur cette première impression. La conscience réfléchie permet l'analyse et le jugement . Par elle, l'homme se constitue comme sujet distinct de ses états psychologiques. La conscience, par cette possibilité de se réfléchir, est donc toujours conscience de soi en même temps que conscience de quelque Mor. La conscience morale est la conscience du Bien et du Mal ; capacité de porter des jugements normatifs (de comparer ce qui est et ce qui doit être). La conscience me dicte mes devoirs et me fait éprouver remords ou satisfaction quant à mes actes passés. « La conscience est la raison pratique représentant à l'homme son devoir. » (Kant)

DÉFINITION (lat. definire, borner, fixer les limites)

Log. Opération qui consiste à déterminer l'ensemble des caractères essentiels d'un concept. Ainsi, une définition n'est pas purement descriptive : elle dit moins tout ce qu'est une chose que ce qu'elle ne peut pas ne pas être, autrement dit ce qui lui est strictement nécessaire pour être ce qu'elle est. « La définition fait connaître ce qu'est la chose » (Aristote); c'est une proposition qui énonce l'essence d'un être, d'une chose.

MORALE

Gén. Une morale est constituée par l'ensemble des règles admises dans une société donnée à une époque donnée. La morale, en revanche, se définit comme l'ensemble des règles de conduite qui prétendent être universellement et inconditionnellement valables. ? bien, intérêt, devoir. Phi. Théorie normative de l'action humaine. Syn. d'éthique.

SUFFIT-IL : Est-ce suffisant, assez, sans qu'il y ait besoin de plus ou d'autre chose ?

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