Devoir de Philosophie

La beauté est-elle techniquement ce qui est bien fait ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

-          La beauté pourrait alors être comprise comme ce qui est techniquement bien fait, puisque les beaux-arts sont des techniques qui ne visent que la beauté.     Mais il y a d'autres sources à la beauté.  

-          Cependant, il ne faut pas oublier que pour Aristote, « l'art imite la nature « (Physique II, 2, 194a21). Cela signifie que la position fondamentale est attribuée à la nature, et que l'artiste ne fait que décrypter pour le reproduire ce qui dans la nature se fait automatiquement.

-          Ainsi pourrait-on très bien considérer que c'est la nature qui, la première, nous donne à voir la beauté. 

-          Et d'ailleurs, il faut bien avouer que nous rencontrons quotidiennement des formes de beauté qui ne peuvent pas être assimilées à des productions humaines (et donc, qui sont sans rapport avec la technique).

-          Ainsi, une belle femme n'a jusqu'à maintenant jamais été le résultat d'une technique, elle est plutôt le fruit de la nature.

-          On serait donc tenté d'adopter un point de vue plus général, et d?affirmer que la beauté consisterait dans l'harmonie parfaite. Quelque chose de beau serait alors quelque chose qui correspondrait parfaitement aux exigences de son genre, quelque chose qui accomplirait parfaitement sa fonction.

-          D'où l'affirmation d'Aristote selon laquelle « la beauté se trouve dans l?étendue et dans l'ordre « (Aristote, Poétique, 1450b37).

« - Entraînés par leur admiration, les hommes passèrent des arts touchant aux « nécessités de la vie » à ceux qui visent l'agrément : ceux que nous appelons généralement les beaux-arts. - La beauté pourrait alors être comprise comme ce qui est techniquement bien fait, puisque les beaux-arts sont des techniques qui ne visent que la beauté. Mais il y a d'autres sources à la beauté. 2.

- Cependant, il ne faut pas oublier que pour Aristote, « l'art imite la nature » ( Physique II, 2, 194a21).

Cela signifie que la position fondamentale estattribuée à la nature, et que l'artiste ne fait que décrypterpour le reproduire ce qui dans la nature se faitautomatiquement. - Ainsi pourrait-on très bien considérer que c'est la nature qui, la première, nous donne à voir la beauté. - Et d'ailleurs, il faut bien avouer que nous rencontrons quotidiennement des formes de beauté qui ne peuvent pasêtre assimilées à des productions humaines (et donc, quisont sans rapport avec la technique). - Ainsi, une belle femme n'a jusqu'à maintenant jamais été le résultat d'une technique, elle est plutôt le fruit de lanature. - On serait donc tenté d'adopter un point de vue plus général, et d'affirmer que la beauté consisterait dansl'harmonie parfaite.

Quelque chose de beau serait alorsquelque chose qui correspondrait parfaitement auxexigences de son genre, quelque chose qui accompliraitparfaitement sa fonction. - D'où l'affirmation d'Aristote selon laquelle « la beauté se trouve dans l'étendue et dans l'ordre » (Aristote,Poétique , 1450b37). - La beauté est ainsi ramenée à la perfection, ce qui peut nous porter à considérer que la beauté est « ce qui est bien fait ». - Mais cela déborde largement le champ de la technique, car la beauté peut exister sans l'homme.

Il peut en effet y avoir des choses bien faites qui n'aient pas été en contact avec l'êtrehumain. La beauté est relative à l'intérêt personnel. 3.

- Toutefois, poser une équivalence entre perfection et beauté pose problème, car si tout ce qui était parfait était beau, il y aurait alors un accord universel des hommes sur la beauté. - En effet, la perfection est une idée objective.

Ainsi, quelque chose est-il parfait en tant que tel ou bien est-il imparfait en soi.

On ne peut pas considérer que quelque chose soit parfait pourquelqu'un et non pour quelqu'un d'autre.

L'idée de perfection ne peut pas être mise en rapportavec un jugement subjectif, elle est indépendante de l'individu qui l'apprécie. - Or, nous savons tous de notre expérience personnelle qu'il y a des choses que certains jugent beau alors que d'autres les jugent laides. - On peut ainsi trouver qu'une pendaison publique est « très bien faite », qu'elle est absolument parfaite, et cependant, il est probable que tout le monde sur terre ne goûte pas à sa « beauté ». - La part de subjectivité qui intervient dans le domaine de la beauté semble donc rendre. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles