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Jean Paul Sartre a-t-il fait la promotion de l'être humain avec sa conception de la liberté ?

Publié le 08/12/2009

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Depuis que l'homme a une histoire, il n'a jamais cessé de chercher des réponses aux questions les plus fondamentales de son existence. L'interrogation vis-à-vis la condition de l'homme à contrarier plus d'un philosophe tout comme le sujet de liberté. Durant des siècles, de grands philosophes ont donné leurs idées sur cette question très complexe. Leurs idées ayant toujours eu de l'influence sur l'homme, les sociétés les ont consciemment ou inconsciemment adoptées. Avant la renaissance, les sociétés accordaient une grande importance au système et idéologies qui avaient été introduits par de savants philosophes tels qu'Aristote et Platon. En se faisant décrire la manière qu'il devait vivre, l'humain de la post-renaissance était un être dont ces croyances l'amenaient toujours à devenir un homme meilleur non seulement pour lui mais pour sa société. À la renaissance, un nouveau courant déferla sur l'Europe, l'humaniste allait rejeter le mouvement de penser de l'antiquité et du Moyen Age et allait faire place à une idéologie fondée sur l'individualité, le moi. Quelque siècles plus tard, un certain Jean-Paul Sartre définissait ce qu'était l'existentialisme, et changeait presque du tout au tout la vision de liberté chez l'homme. « L'homme est libre et responsable«. Si l'on regarde la société actuelle dans son ensemble, on peut se demander si l'homme a pris ses responsabilités et si ses droits individuels sont en train de le mener dans le néant. Dans un monde où l'individualité prime sur le collectif, l'homme est-il en train de s'autodétruire sur le plan social, économique et environnemental? Jean-Paul Sartre a-t-il vraiment fait la promotion de l'être humain avec sa conception de liberté?

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« Plongeon maintenant dans le vif du sujet.

Jean-Paul Sartre a-t-il vraiment fait la promotion de l'être humain avec saconception de liberté? Selon moi, la promotion de l'être humain se veut une mise en valeur de l'être humain, maiscette mise en valeur doit lui être bénéfique, c'est-à-dire que l'homme doit devenir meilleur, individuellement etsocialement par cette mise en valeur.

Une promotion de l'être humain ne doit pas être un mal pour un bien.L'antiquité faisait la promotion de l'être humain, car elle donnait un modèle à suivre en admirant les grands hommes.Elle permettait à l'humain de devenir un être meilleur en regard des valeurs et vertus.

En étant le plus vertueuxpossible, l'homme de l'antiquité devenait un homme plus important dans sa société.

Lorsque Sartre conteste lesystème de l'antiquité, il ne comprend pas vraiment de quoi il parle, la preuve a été faite dans le paragrapheprécédent.

Sartre essaie de faire la promotion de l'homme, il met l'homme en valeur en lui donnant une liberté quasiabsolue.

Seulement, cela ne le lui est pas bénéfique.

En effet, la conception de Sartre est trop fondée, selon moi,sur le «moi».

On donne trop de liberté à l'homme, on le dit responsable alors qu'il ne l'est peut-être pas autant qu'onle croit.

Je pense que la conception de liberté chez Sartre a enlevé des points de repères importants pour l'homme,pour le guider, l'amener à faire les bon choix, à avoir les bonnes valeurs.

Je crois que de nos jours toutes lessociétés, (occidentales du moins) sont fondées sur le «moi».

Prouvez cela s'avère somme toute facile; l'hommed'aujourd'hui ne vit que pour le plaisir, pour le jeu, pour son bien être personnel.

Pour combler ses besoins personnelsillimités, on est en train de détruire notre planète.

L'enjeu social importe peu du moment où l'on se sent bien dansson propre intérieur.

Bref, on manque à la solidarité humaine.

Sartre à donner de faux espoirs à l'homme, par sonmanque de connaissance ou de respect envers ces prédécesseurs philosophes.

Il a gonflé l'estime personnelle deshommes les croyant capables de s'en sortir seul; « l'existentialisme ne pensera pas non plus que l'homme peuttrouver un secours dans un signe donné, sur terre, qui l'orientera; car il pense que l'homme déchiffre lui-même lesigne comme il lui plait.» En ce qui a attrait à l'athéisme de Sartre, je ne crois pas que cela puisse s'avérer unproblème.

De plus Sartre dit clairement que l'existentialisme trouverait gênant l'absence de Dieu car les valeursdisparaîtraient.

Sartre n'a pas vraiment dénoncer la religion et il n'a pas mis en valeur son athéisme de façon direct.De plus, existentialisme et religion peuvent aller de pair. Pour conclure, la conception de liberté de Jean- Paul Sartre ne fait pas la promotion de l'être humain.

La plus grandepreuve serait de regarder la société actuelle qui semble avoir adopté plus ou moins consciemment ce concept.

Il estfaux de dire que nous sommes libres et responsables, nous ne sommes ni un ni l'autre.

La liberté est quelque chosequi doit être gagnée, méritée et c'est peut-être en remettant les bonnes valeurs à leur place que l'homme sortira deson univers du jeu.

Mais les temps changent et peut-être assisterons-nous à un changement de mentalité radicaldurant le prochain siècle.

À suivre… Sujet désiré en échange :Peut-on réduire l'exigence morale a une simple convention sociale ?. »

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