Devoir de Philosophie

Faut-il se questionner pour vivre ?

Publié le 09/04/2009

Extrait du document

L'opinion commune affirmerait spontanément qu'il n'est pas nécessaire de se questionner pour vivre. En effet, selon celle-ci, vivre se restreint à satisfaire ses besoins biologiques tels que manger, boire et dormir comme le font tous les animaux : leur vie se réduit donc au stricte minimum, nécessaire à la survie. Mais n'est ce pas adopter un point de vue unilatéral et stérile sur le sujet ? La vie de l'Homme ne se limite pas uniquement à satisfaire ses besoins biologiques et organiques comme celle des animaux. En effet, l'Homme possède une raison et une capacité de réflexion qui vont lui permettre d'être conscient, de penser, de douter et donc de se questionner. Il va ainsi se questionner sur des éléments appartenant à son quotidien, comme s'interroger sur le prix du croissant de la boulangère ou sur la façon de faire telle ou telle action, des questions banales. Mais aussi, et surtout, l'Homme ayant conscience de sa condition, il a la volonté de donner un sens à son existence, en se questionnant sur la mort, sur lui même, sur les autres ou encore sur l'existence de Dieu, sur des questions existentielles et essentielles. Sa vie, ou plutôt son existence, nécessiterait donc un questionnement perpétuel. Dans ce cas, faut-il se questionner pour vivre ?

L’opinion commune affirmerait spontanément qu’il n’est pas nécessaire de se questionner pour vivre. En effet, selon celle-ci, vivre se restreint à satisfaire ses besoins biologiques tels que manger, boire et dormir comme le font tous les animaux : leur vie se réduit donc au stricte minimum, nécessaire à la survie.  Mais n’est ce pas adopter un point de vue unilatéral et stérile sur le sujet ? La vie de l’Homme ne se limite pas uniquement à satisfaire ses besoins biologiques et organiques comme celle des animaux. En effet, l’Homme possède une raison et une capacité de réflexion qui vont lui permettre d’être conscient, de penser, de douter et donc de se questionner. Il va ainsi se questionner sur des éléments appartenant à son quotidien, comme s’interroger sur le prix du croissant de la boulangère ou sur la façon de faire telle ou telle action, des questions banales. Mais aussi, et surtout, l’Homme ayant conscience de sa condition, il a la volonté de donner un sens à son existence, en se questionnant sur la mort, sur lui même, sur les autres ou encore sur l’existence de Dieu, sur des questions existentielles et essentielles. Sa vie, ou plutôt son existence, nécessiterait donc un questionnement perpétuel. Dans ce cas, faut-il se questionner pour vivre ?  Peut-on vivre comme les animaux, sans se questionner ? Quels sont les sujets sources de ces questions ? Pourquoi le sont-ils ? Lesquels sont essentiels et lesquels ne le sont pas ? Dans quel but se questionner ? Y a t-il des réponses à nos questions ? Y a t-il des limites à notre questionnement ? Ou faut-il s’en imposer ?  Après avoir détaillé la thèse puérile de l’opinion commune qui affirme qu’il n’est pas nécessaire de se questionner pour vivre, nous démontrerons qu’il est indispensable à l’Homme de se poser des questions existentielles, nous verrons les thèmes récurrents, le but de ce questionnement et les réponses que l’Homme apporte à celui-ci. Pour finir, nous nous demanderons si toutes les questions que se pose l’Homme sont indispensables ou si certaines sont futiles et n’ont aucun intérêt pour ce dernier.    

« l'environne, aux objets, aux personnes aussi à lui même et à son existence; il va donc à partir de là, douter etremettre en question son savoir.

Descartes dit « Je pense, donc je doute ; je doute donc je suis » (au sensd'exister), en fait, dès le moment ou je pense, je ne peux pas penser ne pas être car mon esprit est détaché detoutes choses, de toutes personnes et de tout objet.

Et là est toute la particularité de l'espèce humaine, dans lamesure où elle « existe » constamment, par sa raison, donc par sa pensée, donc par son doute.

L'Homme est donctotalement différent des animaux par ce fait, il est donc impensable qu'il puisse vivre d'une manière aussi restreinteque ces derniers, c'est à dire rester en proie à ses instincts et satisfaire uniquement les besoins de son organisme.Mais cependant, ces questions ci-dessus font abstraction d'autres questions que l'Homme est aussi amené à ceposer : des questions sur lui même telle que « Qui suis-je vraiment ? ».

Le fait de s'affirmer dans la société, dejustifier sa place dans celle-ci et de vouloir donner un sens à son existence sont ses principales motivations pourentamer cette démarche.

Pour y parvenir, il doit faire appelle à sa mémoire car pour répondre à cette question, ilfaut tout d'abord qu'il se demande « Qui j'ai été ? ».Ainsi, l'Homme progresse tout au long de son existence dans sa « quête de sens », comportant diverses facettes, etce grâce à sa raison et à toutes les questions existentielles qu'il est mené à se poser un jour ou l'autre.

Mais est-cepour autant que tous les humains se posent des questions pertinentes et qu'ils apportent les bonnes réponses àcelles-ci ? Tous les Hommes se posent des questions, cela est due à la faculté qu'ils ont de connaître, de penser et de juger.Certains d'entres eux, comme nous l'avons vu dans la deuxième partie, se posent de nombreuses questionsexistentielles.

C'est grâce à elles et à leurs réponses que ces derniers arrivent à donner un sens à leur existence etarrivent donc à atteindre leur but.

Mais ces réponses peuvent êtres très variables d'un individu à l'autre et certainsseront incapables d'apporter de sages réponses, il se peut donc qu'ils se sentent impuissant face à leur « quête desens ».

Prenons l'exemple d'une des questions de Kant : « Que m'est-il permis d'espérer ? » en rapport avecl'existence de Dieu.

Certains préfèrent face au désespoir que leur inspirent leur condition, se réfugier dans la religionpour échapper à l'angoisse métaphysique.

D'autres auront comme réponse qu'ils sont effectivement livrés à euxmêmes au beau milieu de l'univers ; à partir de là, certains accepterons ce fait et vivrons avec mais d'autrestomberont dans le désespoir total pouvant même mener jusqu'au suicide de certains d'entres eux.

Cela pour dire qu'ilexiste différentes réponses aux questions que se pose l'Homme et que différents comportements s'établissent enfonction de celles-ci.

Le questionnement nécessite donc d'accepter certaines réponses pouvant provoquerd'éventuelles désillusions.

Mais cette idée convient uniquement aux personnes se posant des questions essentiellestouchant à leur existence.

Car d'autres personnes se posent des questions banales, non essentielles pour donner unsens à leur vie.

Celles-ci reste dans l'ignorance ; elles affirment qu'il est nécessaire de se questionner pour vivremais il est évident que ce questionnement dont elles font allusion est futile et n'a pas de but déterminé.

En effet,les questions que ces individus se poser sont en rapport direct avec leur quotidien telles que « Que vais-je bienpouvoir manger à midi ? », « Combien coûte le croissant de la boulangère ? » qui n'ont aucuns intérêts à long terme.Certes, il est indispensable de se poser ce genre de questions car nous devons y répondre pour satisfaire toutes nosdésirs et nos envies soudaines, mais ses questions n'ont que des intérêts à court terme.

C'est en cela qu'elles sedistinguent des questions existentielles qui elles, ont des intérêts autant à court qu'à long termes. En somme, nous pouvons affirmer que les Hommes doivent se questionner pour vivre ou plutôt pour exister.

Nousavons vu qu 'ils ne pouvaient en aucun cas se contenter d'une vie semblable à celle des animaux, sansquestionnement, comme le pense l'opinion commune, leur raison les en empêchant.

En effet, étant dotés d'uneconscience, ils ont la volonté de donner un sens à leur existence et pour y parvenir, ils doivent donc se poser denombreuses questions existentielles, celles-ci sont essentielles pour atteindre leur but.

Ils veulent exister.

D'autresvont passer toute leur vie dans l'ignorance, c'est à dire qu'il vont se poser des questions banales : celles-ci sontfutiles et n'ont aucuns intérêts dans une éventuelle « quête de sens ».

Ces derniers seront souvent en proie à defortes désillusions devant le fait accomplie, pouvant se traduire par une perte d'espoir.

Ceci nous amèneraient ànous demander s'il peut être préférable de se mentir à soi même face à l'impuissance de nos connaissances surcertaines questions ?. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles