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EXPOSÉ DE LA PHILOSOPHIE DE DESCARTES.

Publié le 09/07/2009

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  • "Ma deuxième maxime était de tâcher toujours plutôt à me vaincre que la fortune, et à changer mes désirs que l'ordre du monde." (Discours de la méthode).
  • "Ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien."
  • "C'est proprement avoir les yeux fermés, sans tâcher de les ouvrir, que de vivre sans philosopher." (Principes de philosophie).

 

Né en Tourraine et mort à Stockholm. De 1625 à 1628, il séjourne à Paris où il rédige les Règles pour la direction de l'esprit. En 1637, il publie le Discours de la Méthode. En 1640, il publie les Méditations métaphysiques. En 1644, les Principes de philosophie qu'il dédie à la Princesse palatine Elisabeth. Le point de départ de la philosophie cartésienne est le doute. Pour débarasser l'esprit des scories qui l'encombrent (préjugés, idées faussses) et lui rendre sa pureté naïve, il n'y a qu'un seul moyen: vider son esprit complètement, douter de tout. Ce doute radical, hyperbolique est le critère permettant de distinguer le vrai du faux. En effet, au moment même où je doute de tout, il y a une idée que je ne peux pas mettre en doute, c'est que j'existe en tant qu'être qui doute. Je doute (ou je pense) donc je suis. Le cogito est le premier principe duquel découle toutes les autres vérités.

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« philosophie, pouvoir se passer de Dieu, mais il n'a pu s'empêcher de lui faire donner une chiquenaude pour mettre lemonde en mouvement : après cela, il n'a plus que taire de Dieu.

» 4° Cosmologie ou physique. — Descartes définit la substance, ce qui n'a besoin d'aucune chose pour exister; définition équivoque, qui devait amener le panthéisme de Spinoza.

Les substances sont de deux soi les : les esprits,« res cogitans, n et les corps, « res extensa.

»Les êtres qui composent le inonde matériel sont inanimés ou animés.L'essence des corps est l'étendue.

Ils sont divisibles à l'infini en atomes étendus, mais physiquement insécables.Tout est plein dans l'univers.

Cependant, il s'y trouve du mouvement, parce que ce mouvement y a été introduit parDieu dès l'origine; il consiste en ce que les atomes glissent les uns sur les autres.Ce mouvement doit être circulaire, car, s'il se faisait en ligne droite, le plein serait inexplicable.

Chaque centre demouvement circulaire est un tourbillon.La nature animée ne diffère pas essentiellement de la nature inanimée, car tous les phénomènes de la vie seramènent à l'étendue et au mouvement.

La vie résulte « de la seule disposition des organes, ne plus ne moins, quefont les mouvements d'une horloge, ou autre automate, de celle de ses contrepoids et de ses roues.

» Le sang etles esprits animaux sont les principes de la vie.

L'âme pensante n'est donc pas la source des fonctions vitales chezl'homme.Il en résulte que l'animal, qui ne pense pas, n'est qu'un simple automate; car Descartes n'admet pas de milieu entrel'automate et l'âme pensante.

« Sans doute, dit-il, que lorsque les hirondelles reviennent au printemps, ellesagissent en cela comme des horloges.

» 5° Morale. — Descartes ne publia jamais de traité de morale dogmatique; c'est dans le Traité des passions que nous trouvons ses principales idées sur cette partie de la philosophie.Les passions sont des émotions de l'âme causées, entretenues et fortifiées par le mouvement des esprits.

Lesprincipales sont au nombre de six : l'admiration, l'amour, la haine, le désir, la joie et la tristesse.

Les passions sontbonnes en soi; mais souvent elles deviennent mauvaises; il ne faut donc pas les déraciner, mais les gouverner.C'est par la raison que l'homme règlera ses passions et sa volonté; et, de cette façon, il arrivera à la béatitude.La morale de Descartes, en prescrivant cette soumission de toutes nos facultés à la raison, se rapproche beaucoupde la morale stoïcienne; mais elle la complète et la corrige.

La troisième règle de morale provisoire que Descartess'impose dans le Discours de la Méthode « tâcher plutôt à me vaincre, que la fortune », est inspirée par le stoïcismele plus pur.

APPRÉCIATION GÉNÉRALE DE LA PHILOSOPHIE DE DESCARTES Nous n'examinerons pas, en détail, la philosophie de Descartes.

Nous renvoyons aux différents traités de philosophiepour l'appréciation de ses théories sur la nature de l'âme, sur son union avec le corps, sur l'innéité des Idées, sur lavie, sur l'automatisme des bêtes, etc.

Bea coup de ces doctrines ne lui ont pas survécu.La grande gloire de Descartes est d'avoir, par sa méthode et par ses découvertes, contribué au développement dessciences.

Il trouva les véritables lois de la réfraction et la vraie théorie de l'arc-en-ciel.

Il peut se faire que sonhypothèse des tourbillons, si souvent tournée en ridicule, ait mis Newton sur la voie de l'attraction universelle.En philosophie, Descartes est franchement spiritualiste; mais l'âme, telle qu'il la conçoit, se rapproche bien plusd'une intelligence pure que de l'âme humaine.

En ramenant le moi à l'âme seule, il oublie que l'âme et le corpsforment ici-bas un composé d'une parfaite unité, et il établit, dans notre nature, un dualisme exagéré qui rend sapsychologie incomplète.En bannissant du monde physique les causes finales, il se prive d'une des meilleures preuves de l'existence de Dieu,et il ne se réserve que des arguments abstraits et peut-être contestables.. »

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