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Existe-t-il de fausses sciences ?

Publié le 07/11/2009

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 Qui plus est, contrairement aux sciences, les fausses sciences stagnent et n’évoluent plus. Elles ne permettent plus d’expliquer de nouvelles choses mais se référent plutôt perpétuellement à des textes anciens et donc tout naturellement à des pratiques anciennes. Pour les fausses sciences, la vérité est dans le passé en citant Couderc « ce qui caractérise une fausse science, c’est sa stagnation « les fausses sciences ne progressent donc plus car elles se référent à un discours du passé révolu et traditionnel.

Une autre caractéristique permet de définir les fausses sciences, leur non falsifiabilité. En effet, les fausses sciences n’ont pas de théorèmes ni de procédures expérimentales.

            De ce fait, il est très difficile de réfuter des raisonnements qui sont irrationnels. Par exemple l’astrologue donne son opinion et interprète des données par rapport au  positionnement des astres. Sa démarche diffère selon ses patients car il prend en compte la personnalité et donne une grande importance aux caractères psychologiques ce qui ne permet pas de faire de rapport objectif et qui pourrait se vérifier avec d’autres patients.

« infondés.

Dans ce cas la science devient fausse science car elle a été utilisée hors de son champ de pertinence.L'un des exemples frappant est l'utilisation abusive des statistiques.

En effet, dans le domaine de la politique, lesstatistiques sont interprétées.

Selon les interprétations on peut faire dire n'importe quoi car aucune vérification n'est possible.

Le sondaged'opinion se voit utiliser dans les mêmes conditions que les statistiques.

On ne peut appliquer aucun jugementrigoureux car le sondage permet une étude sur un échantillon de personnes qui ne reflète que partiellement l'avisdes personnes que l'on interroge.

Car d'une part, l'avis est spontané et non réfléchi, et d'autre part, les questionssont posées de but en blanc et le résultat diverge selon le lieu du sondage.En second lieu, on constate une utilisation erronée des concepts scientifiques dans les domaines des scienceshumaines et de la biologie.

Par exemple, lorsque l'on parle de race noire ou hispanique on s'écarte considérablementdu domaine scientifique, toutefois la démarche y fait appel.

Le principe s'applique aussi, lorsque l'on parle de latransmission génétique dans le domaine de l'intelligence, de la création artistique ou encore dans les performancessportives.

On parle alors de concepts d'évolutions qui sont en dehors du contexte biologique et donc scientifique.

Dans un autre registre, se pose le problème de la vulgarisation scientifique.

La vulgarisation est aussi enquelque sorte de la fausse science ; Car lorsqu'on schématise à outrance le domaine scientifique pour permettre àun public plus large de comprendre on s'expose à faire de la fausse science.

Car en exposant la science de manièreattrayante pour simplement éveiller la curiosité on ne recourt pas à l'enchaînement rationnel de la pratiquescientifique.

Le but est de noter ce qui est paradoxal et ce qui frappe l'imagination.

On donne ainsi à la science unedimension qui connote le merveilleux et qui passe à coté des thèmes essentiellement scientifiques.

On peut citer parexemple les diverses émissions des frères Bogdanoff qui suscitent de nombreuses controverses au sein desscientifiques, un mélange considérable entre ce qui relève de la science et ce qui relève de la science- fiction.

Dece fait, les non scientifiques peuvent mal interpréter les faits de part cette vulgarisation scientifique.

Ainsi lafrontière entre science et fausse science devient difficilement discernable.

Pourtant d'un certain point de vue, onpeut légitimer la vulgarisation scientifique.

L'existence des fausses sciences n'est plus à remettre en doute car leurs existences remontent à lacréation même de la science.

Toutefois, on peut se demander pour quelles raisons les fausses sciences suscitenttoujours autant de fascination pour un large public.

Le goût pour le merveilleux, pour l'irrationnel ou l'imaginaire ?. »

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