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Est-ce que l'intimidation est un phénomène social ?

Publié le 07/12/2009

Extrait du document

La société arrive parfois à nous pervertir à ce qui attrait aux coutumes et aux normes recherchées. Par contre, qu'arrive t-il lorsque nous franchissons la limite de l'acceptable? L'intimidation dans les écoles du Canada est un de ces phénomènes tabou de la société. Ce phénomène social touche particulièrement les jeunes entre l'âge de 9 et 15 ans. Il ne serait pas faux de dire que ce sujet a des antécédent au titre de problème social car il s'incère implicitement dans un contexte social. Dans ce travail qui suit, il sera question de prouver et d'affirmer que ce problème constitue bel et bien un phénomène social en trois points. Le premier étant qu'il touche différemment plusieurs catégories sociales de personnes, le second étant qu'il connait une évolution historique et le troisième, qu'il s'inscrit dans un phénomène social.   

« pairs.

En effet, un enfant intimidateur à de forte chance de demeurer intimidateur et ainsi avoir des enfantsintimidateurs, de même façon qu'un enfant victime aurait un enfant aussi victime.

Ceci s'applique aussi au groupe depairs qui sont considérés plus comme des témoins qui n'interviennent pas, car si personne n'intervient il n'y aura pasde fin aux intimidations.

En d'autre part, il y a un pourcentage plus élevé chez les garçons qui affichent uncomportement agressive que chez les filles.

Par contre, les filles de 7 à 9 ans sont plus nombreuses à indiqué qu'ilsont été victimes par rapport aux garçons.

Au canada, environ un garçon sur sept intimide les autres et un sur vingtet victimisé par les autres.

En ce qui concerne les filles, une fille sur onze intimide les autres, tandis qu'une surquatorze est victime d'intimidation.

En fait, l'intimidation ne commence, ni ne finit à l'école.

Ce comportementpoursuivra l'enfant tout au long de sa vie et entraînera des conséquences majeures de plus en plus qu'il grandit.

Cescomportements ne sont pas seulement chroniques, mais ils sont aussi fréquemment transmis d'une génération àl'autre. Quoi qu'on en dise, ces problèmes sont causés souvent par le fait que l'agressivité est acceptée dans la culture etsur le plan social.

Il y a plusieurs de ces attitudes qui sont véhiculés par les médias, comme la télévision, le cinéma,les jeux vidéo et la musique.

Les médias présentent un message plus tôt optimiste pour démontrer que l'agressivitéest une bonne solution pour résoudre les problèmes sociaux.

En ce fait, les enfants qui sont agressifs, risquentd'être attirés par la violence dans les médias et de l'imiter comparativement aux enfants qui ne présentent pas decomportement violent.

Ainsi, Au canada, sur le plan culturel, plusieurs enfants peuvent avoir des conflits à cause deleur race ou origine ethnique, ce qui est en relation avec un problème social toujours aussi présent aujourd'hui, leracisme.

Plusieurs écoles utilisent des moyens pour lutter contre l'intimidation mais ces situations se produisentautant de fois qu'auparavant.

Bref, cette incapacité d'enrayer ce problème démontre avec certitude quel'intimidation connait une évolution historique. Troisième critère : Il est en relation avec d'autres phénomènes sociaux/ Il s'inscrit dans un contexte social À cet égard, l'intimidation à l'école présente des problèmes significatifs au Canada.

Ainsi, les enfants impliquésrisquent de manifester des problèmes plus tard dans la vie, par exemple la criminalité, l'abandon scolaire, lechômage, la dépression, l'anxiété et parfois mêmes des niveaux inférieurs de réalisations et de compétence à l'âgeadulte.

Ce phénomène touche plusieurs aspects comme l'économie car il faut consacrer des fonds publics à cesenfants à cause qu'ils sont liés à de nombreux système comme la santé mentale, le système judiciaire pour lesjeunes, l'éducation spéciale et les services sociaux.

En d'autre part, ce phénomène entraîne les intimidateurs àpousser la violence à un autre niveau.

Par exemple, plus tard dans sa vie, l'intimidateur pourrait exercer de laviolence sexuelle, la délinquance, des activités liés aux gangs de rue ou même de la violence dans les relationsamoureuses.

Selon Fox et Olweus : « les étudiants intimidateurs sont sept fois plus susceptibles que les autres deporter une arme à l\'école.

Olweus (1993) a constaté que les élèves de la 6e année à la 9e année qui affichent uncomportement intimidateur sont six fois plus susceptibles d\'avoir un casier judiciaire avant l\'âge de 24 ans.Devenus adultes, les enfants intimidateurs peuvent passer au harcèlement en milieu de travail ou faire preuve deviolence à l\'endroit d\'un conjoint, d\'un enfant ou d\'une personne âgée».

En ce qui concerne la victime, desproblèmes psychologiques peuvent subvenir à la suite d'une intimidation.

Par exemple, à long terme, la victime peutavoir des pensées suicidaires, des troubles d'intégrations sociales, et parfois mêmes avoir recours à des substancesillicites soit la drogues et l'alcool. Éventuellement, le Canada connaîtra d'avantage de criminels et de personnes suicidaires car l'intimidation fait partiede l'élément déclencheur de ces autres phénomènes sociaux.

En outre, il ne faut pas oublier le décrochage scolairequi fait partie des options de fuir l'environnement oppressant que sème les intimidateurs chez les jeunes victimes.

Àcette fin, l'intimidation entraîne sans équivoque de multiples phénomènes suivant cette lignée. LE FONCTIONNALISME D'un point de vu macrosociologique, l'approche fonctionnalisme, qui considère a voir la société comme étant unorganisme et une institution sociale, répond le mieux a notre phénomène.

L ‘intimidation a l'école peut êtreperçu comme un phénomène social et peut être étudié utilisant l'approche fonctionnaliste.

De plus, le fonctionnalistes'intéresse aux différentes parties de la société qui font en sorte que celle-ci se maintienne et se stabilise.

Lesinstitutions sociales dont s'intéresse l'approche fonctionnaliste sont les écoles, la famille et l'état.

Ces institutionspermettent de répondre aux besoins d'un groupe social.

D'ailleurs, ces institutions sociales ont ce que l'on appel desfonctions sociales.

Celle-ci représente l'effet qu'elles provoquent sur le fonctionnement de la société.

En d'autremot, cette approche nous permet de percevoir la société comme étant un organisme humain comblé d'organesayant chacun une fonction particulière.

L'intimidation, étant un phénomène social, est un dysfonctionnement socialcar ce phénomène dérègle le système social et ébranle sa stabilité comme le dit sa définition.

Ce dysfonctionnementest dû au fait qu'il y a une négligence, un manque d'attention et un manque de devoir au sein des institutions. »

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