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En quoi peut-on dire que je est un autre ?

Publié le 17/04/2009

Extrait du document

 

Si « je « peut être un autre, cela sous-entend que « je « existe, et ce « je « peut-être considéré comme le sujet de conscience, le sujet qui pense, qui crois et qui désire, le sujet « transcendantal « d'après Kant. Mais la formule « je est un autre « est antinomique si le « je « est considéré comme le responsable des actions, c'est une personne  très définie puisque c'est « notre « personne, et cette personne serait en fait « un autre «, une personne indéfinie et incconue. Alors dans quelle circonstance peut on associé sa propre personne à une autre puissance, une autre personne?

 

            On peut dire que je est un autre quand le sujet qui agit ne dépend pas du sujet qui pense.

Rimbaud en utilisant cette formule du « je est un autre « voulait faire passer l'idée que son oeuvre ne dépendait pas de lui, que les mots qu'il écrivait ne dépendaient pas de la volonté de ses mains qui les écrivaient. Il ne maîtrise pas ce que l'art de la poésie créé en lui, pas plus que le pianiste qui laisse ses mains voler au dessus du piano et créer une mélodie qu'il ne conaissait pas, « je « peut être considéré comme autre si le sujet ne répond plus au commande de son cerveau mais d'une force extérieure qui peut être l'inspiration pour un artiste.

Le « je « peut aussi devenir un autre dans le cas de sentiment très fort, si on est fou amoureux, et que sans l'être aimé on ne se sent plus exister, si cette personne est notre équilibre et que sans elle on est rien, alors on peut dire que « je « dépend tellement d'un autre que « je « en devient un autre...

De la même façon, quelqu'un se trouvant sous l'emprise de drogues ou de substances hallucinogènes peut se retrouver à faire des choses qui ne lui ressembleraient pas s'il était sobre, s'il était le « je «, le sujet qu'il a l'habitude d'être. Il est donc soumis à une force supérieure, qui a réduit son esprit, sa pensée et ses désirs à de nouvelles pensées, de nouveaux désirs qui ne sont pas les siens « habituellement «.

Cependant ces pensées et ces désirs viennent de lui, alors peut on supposer l'existence de plusieurs « je « dont certains ne prendraient de l'importance que dans certaines situations?