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«Dis moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es.» ?

Publié le 24/05/2009

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L'auteur de cette citation prend le mot «hanter» dans le sens de fréquenter une personne. L'auteur présume donc que notre personnalité dépend de nos fréquentations avec les autres. La seconde partie de la citation nous fait hésiter sur ce que veut dire l'auteur, en effet, «je te dirai qui tu es» veut-il dire qui on est extérieurement ou plutôt intérieurement, cela s'applique-t-il sur notre apparence ou notre personnalité? En lisant cette citation, on pense à une autre citation qui est: «qui se ressemble s'assemble» mais il y en a une autre qui nous vient aussi à l'esprit: «qui s'oppose s'attire». Laquelle s'applique-t-elle réellement ? De plus, on se pose aussi la question «est-il possible de juger quelqu'un en fonction de ses relations ?». Parlons tout d'abord de la première partie de la citation, «dis moi qui tu hantes». Le mot hanter signifie dans ce cas fréquenter. Mais on peut se poser une question sur le jugement de nos fréquentations, les jugent-on selon nos très bons amis que l'on connaît depuis plusieurs mois, plusieurs années ou alors sur des connaissances que l'on voit souvent aux divers endroits que l'on fréquente très régulièrement. Il faut en effet cibler les fréquentations car fréquenter signifiant voir régulièrement, ce n'est pas par ce que l'on va très régulièrement pendant une certaine période dans un café en vogue en ce moment et que l'on parle à chaque fois avec les mêmes personnes sans pour autant forcément bien les connaître qu'on les fréquente et qu'elles font partie de notre liste d'amis. Un jugement de tel sorte serai donc plus facilement voué à l'échec tandis que juger quelqu'un sur ces bons ou meilleurs amis, serait beaucoup moins risqué. Les personnes avec qui on reste plus longtemps que pour boire un verre, avec qui on va se balader, faire du sport, qui est souvent invitée chez nous, avec qui on partage un très grands nombres de choses, etc.... seront plus du même style que pour que l'on puisse nous juger la dessus, si l'on veut juger sur la personnalité de la personne.

« temp érament asocial n'aura pas de buts communs avec d'autres individus, ni d'attraction envers les autres et pas non plus d'attachement à un groupe puisqu'il évitera de fr équenter des personnes.

Sa situation dans un groupe ne sera pas forc ément solidaire et int égrée et l'on pourra dire que personne n'a pas une forte coh ésion sociale, ni beaucoup d'amis et donc juger de sa personnalit é. La coh ésion sociale ou encore la participation d'individus à un r éseau de relations sociales conf ère aussi une identit é propre à ceux-ci.

En effet, des individus participant depuis leur enfance à des activit és sociales, comme les mouvements de jeunesse, se verront avec des caract éristiques beaucoup plus sociables que les individus qui durant toute leur enfance sont rest é confin és chez eux à jouer seul ou avec leurs parents, sans r éelle communication avec la soci été.

Nous pouvons donc dire que de la participation à un certain r éseau d écoule la personnalit é de la personne et que le groupe de personnes que l'on fr équente d épend de notre socialisation primaire principalement. Ce conformisme social se manifeste par des signes ext érieurs tel que fait que les gens vont spontan ément vers des personnes de m ême tranche d' Âge ou de m ême apparence physique que eux.

Les personnes vont aussi spontan ément vers les magasins fr équent és par des personnes de m ême statut social, tranche d' Âge, de style semblable à eux.

Lorsque de nouveaux élèves d ébarquent dans une nouvelle école, ils vont aller directement vers des personnes qui leur ressemblent le plus.

Un premier exemple: les concerts; lieu ou se r éunissent les gens ayant les m ême go ût musicaux, un second exemple: le choix d' école; on choisit une école avec des personnes du m ême milieu, de m ême statut social que nous, avec des options qui nous correspondent, ...

Enfin, la fr équentation des magasins est aussi une preuve; les magasins attirent des personnes sp écifiques par leur publicit é: les publicit és montrent des gens qui ressemblent aux que les magasins veulent toucher. De plus, Lin (1982) a propos é une lecture: «les liens faibles lient des milieux et personnes de statut social diff érent alors que les liens forts sont tiss és entres des individus de m ême milieu et statut.» Ce qui nous montre que les meilleurs liens sont ceux que l'on fait avec des personnes venant du m ême milieu et ayant le m ême statut que nous et donne indirectement raison à l'auteur de notre citation de d épart; En regardant les liens forts qu'une personne a tiss é avec les personnes qui l'entoure, on peut facilement y distinguer son milieu et/ou son statut social. Il ressort d'une analyse que si l'utilisation du capital social est un fait de toutes les catégories socioprofessionnelleet sociales, les personnes de milieux moins favoris és et de niveau scolaire bas recourent principalement à des apparent és et obtiennent des emplois de position inf érieur m ême s'ils ont recourt à des liens faibles.

Cette information a été retir ée d'une analyse de Denise Helly .

Nous pouvons donc dire que des personnes d'un faible niveau social en fr équentant d'autres ayant un niveau social sup érieur ne sera pas jug ée sur sa fr équentation. Des personnes ayant ou ayant eu des moyens financiers vivent dans les m êmes quartiers, villes, r égions, états, ... ou encore des personnes aspirant à une politique, un syst ème économique, ...

particulier d'un état ou d'un pays, vivent dans celui-ci.

Et donc fr équentent des personnes du m êmes milieu socio- économique, politique, ...

Comme des voisins, amis, coll ègues ...

Par exemple, une personne n'aimant pas la politique économique de l'Union Europ éenne mais souhaitant rester en Europe, va simplement aller dans un pays faisant partie de l'Union Europ éenne mais qui n'aura pas accept é la charte de la monnaie unique.

Ainsi cette personne rejoindra un pays constitu é de personnes ayant, pour la plupart, la m ême opinion à se sujet. Une personne raciste n'aura pas de fr équentation de personne avec une couleur de peau diff érente de la sienne.

Ici aussi, l'affirmation de l'auteur de la citation se confirme. L'expression «l'habit ne fait pas le moine» nous montre que si les personnes que l'on fr équente s'habillent bien, ce ne sont pas forc ément des gens bien et que donc le crit ère subjectif de l'apparence ne permet pas de juger les personnes que l'on fr équente. Enfin, des personnes semblables ne le sont pas enti èrement; tous les caract ères propres à une personne ne peuvent pas être exactement les m êmes chez une autre.

Des personnes qui se consid èrent semblables ne le sont que sur un certains nombre points tandis que les personnes qui se consid èrent totalement diff érentes ne le sont pas enti èrement, elles ont s ûrement certains points en communs.

La fr équentation d'autres personnes nous permet donc de nous enrichir par l'apport de ses qualit és.

Nous pouvons dire, en conclusion que certaines personnes jugent les autres en fonctions de leurs relations, de leur lieu de vie, de fr équentation...

Cependant, ces crit ères de jugements sont subjectifs et ne doivent pas être des crit ères de fr équentation Sujet d ésiré en échange : Peut-on être citoyen du monde?. »

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