Devoir de Philosophie

Décrire et classer les types de faits que l'on met sous le terme « oublier ». De là définir l'oubli. ?

Publié le 10/06/2009

Extrait du document

Cette dissertation demande presque toutes les formes d'effort que peut exiger une dissertation philosophique : description de faits concrets, classement, essai pour dégager une théorie générale. On sera aidé dans le travail de classement et de généralisation par quelques idées connues, et qu'ont mises en valeur tous les théoriciens de la mémoire : qu'il n'y a pas opposition entre oubli et mémoire ; que la mémoire est un travail de reconstruction plus qu'une répétition : donc question d'organisation et de proportion. Mais on demande de relier ces idées générales à une description directe. Pratiquement, dans les cas de ce genre, on arrivera à se faire une documentation convenable en assemblant tous les exemples qui se présentent à l'esprit ou qu'on évoque par associations (par exemple, oublier un événement, une lecture; oublier l'heure; oublier un rendez-vous; oublier ses gants, etc...); puis on cherche les analogies ou différences. Plan. — On pourrait, en Introduction, exposer l'idée courante de l'oubli comme arrêt ou trouble de la faculté de la mémoire, et observer que, cependant, même le sens commun met trop de faits variés sous ce nom d'oubli pour qu'on puisse s'en tenir à cette conception simpliste (Une expression comme « j'allais oublier « montre le mélange paradoxal de l'idée d'un fonctionnement mémoriel, et de celle d'une chute de mémoire). I (Description et classement des faits). — Ordonner cette description à partir du type d'oublis portant sur des idées ou représentations (ce qui donne le sens le plus simple ou le plus habituel du mot). A). L'oubli est d'abord l'impossibilité, constatée, d'évoquer la représentation d'un fait (évènement, lecture,...) ou de le reconstituer (oubli des détails) ou de le situer (quand ? où ? qui ?...) : il apparaît alors comme une déficience de la représentation. B) Par glissement, le terme s'applique au fait de n'avoir pas eu, au moment voulu, une idée qui eût déclenché une action (prendre ses gants, songer à l'heure,...).

Liens utiles