Critique de l'idéal de bonheur ?
Publié le 27/02/2008
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Que le bonheur soit la finalité de l'existence humaine constitue un idéal de la pensée païenne, malgré les divergences d'interprétation. Par contre, la pensée moderne et contemporaine est souvent plus soucieuse soit de vérité plus que de bonheur, soit d'intensité plus que de permanence. • Le bonheur, idéalisation de la mémoire Comment réduire l'écart entre les aspirations, les possibilités de l'homme et le monde naturel et social qui lui résiste, telle est bien la question toujours renaissante que nous pose la recherche du bonheur. Que le bonheur soit plaisir ou vertu, il est un point à l'horizon, un idéal par nature inaccessible. Est-ce un aveu d'irréductible échec ? ou bien pouvons-nous concevoir une définition du bonheur aux dimensions de l'individu qui y aspire ? « Un souvenir heureux est peut-être sur terre plus vrai que le bonheur. « Ces vers de Musset, apparemment paradoxaux, attirent notre attention vers ce que chacun de nous a de plus intime et de plus disponible, son propre passé, ses propres souvenirs. Le bonheur présent est l'idéalisation du passé qui nous sert de matière première à une création imaginaire, élaborée et contemplée tout à la fois. « Le bonheur considéré comme l'un des beaux-arts « écrit R. Polin, le bonheur serait les retrouvailles de soi avec soi, ce qu'illustrerait une des lectures possibles de l'œuvre de M. Proust. A quelles conditions ce bonheur solipsiste, de repli sur soi, peut-il cependant constituer encore une finalité suprême de la vie humaine ?
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