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Cours de philosophie sur LA CONNAISSANCE DU VIVANT ?

Publié le 02/03/2009

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philosophie
La connaissance du vivant se heurte à un paradoxe mis en évidence par Bergson. Le vivant est par essence en mouvement. Comment est-il alors possible de le connaître, puisque la connaissance est statique ? De fait, il a fallu étudier les cadavres, inanimés, pour commencer à percer les principes du vivant. Mais peut-être sommes-nous passés à côté du principe vital par excellence ? Cette problématique est constante dans l'histoire de la philosophie, à tel point qu'on peut poser l'existence de deux courants qui constituent l'interrogation philosophique majeure. D'un côté, le mécanisme soutient que le vivant est réductible à un certain agencement de la matière. La différence entre un être animé et un morceau de roche ne vient pas d'un principe extérieur, elle est le résultat de la complexité de l'organisation de la matière brute. La thèse sous-jacente est que la matière n'est jamais inerte. Cette vision des choses a connu un regain d'intérêt au XVIIIe siècle sous l'influence des encyclopédistes. L'Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des arts et des métiers, œuvre de Diderot et d'Alembert, a été une véritable arme de guerre destinée à propager la connaissance. Par ce moyen, les encyclopédistes pensaient libérer les hommes de la tyrannie politique et dogmatique.
La connaissance du vivant a une place dans la philosophie à cause des présupposés et des implications qui lui sont liés. Le monisme, doctrine selon laquelle il n'existe qu'une espèce de réalité dans la nature, aboutit à l'idée que la pensée et le cerveau ne sont que deux aspects différents d'une même chose. Le dualisme, qui affirme au contraire l'existence de plusieurs réalités distinctes (celle de l'âme et du corps par exemple), doit lui aussi étudier le vivant pour comprendre comment l'âme, ou l'esprit, communique avec le corps.

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