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Connaissez-vous THOMAS D'AQUIN (saint) ?

Publié le 11/08/2009

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saint thomas

 

THOMAS D'AQUIN (saint) 1225-1274

Théologien et philosophe italien, Docteur de l'Église. Né au château de Roccasecca, près d'Aquino, dans le royaume de Naples, il étudia à l'université de Naples et entra en 1244 dans l'ordre des dominicains. En 1245, il étudia à Paris sous la direction d'Albert le Grand qu'il accompagna en 1248 à Cologne. Il revint à Paris en 1252 ou il enseigna la théologie. Après 1259, il rentra en Italie, où il enseigna également, revint à Paris (1269), puis retourna à Naples (1272). Il mourut en se rendant au Concile de Lyon, à Fossanova. Thomas d'Aquin s'est appliqué à concilier la philosophie d'Aristote, dont il a commenté les principaux ouvrages, avec le dogme catholique. Il pose que la raison et la foi ne sont nullement en opposition, toutes deux étant données par Dieu, mais que la foi complète la raison. L'existence de Dieu peut être rationnellement démontrée à partir de la connaissance de l'univers. L'essence des choses créées se distingue de l'existence, qu'elles reçoivent de Dieu, comme la puissance de l'acte, tandis que l'essence de Dieu se confond avec son acte même d'exister.

 

 

saint thomas

« SAINT THOMAS 1225-1274 THOMAS n'AQUIN naquit au château de Rocca-Secca, près d'Aquino, en Italie méridionale, au commencement de l'an 1225 ou- plus probablement- vers la fin de 1224, d'une haute et puissante famille.

Enfant, il fut oblat à l'abbaye bénédictine du Mont-Cassin; il étudia ensuite à la Faculté des Arts de l'Université de Naples.

En 1244, il entrait dans l'Ordre de Saint-Dominique; envoyé à Paris, puis à Cologne, il y reçut l'enseignement de saint Albert le Grand; il revint à Paris en 1252, fut admis au grade de Maître en 1256 et professa, à ce titre, la théologie pendant trois ans dans le cadre de l'Université.

De 1259 à 1268, il s'acquitta des mêmes fonctions soit auprès de la Curie pontificale à Anagni, Orvieto ou Viterbe, soit au couvent dominicain de Sainte-Sabine à Rome.

De 1269 à 1272, Paris entendit à nouveau ses leçons.

Il rentra alors en Italie et enseigna à Naples.

Convoqué par Grégoire X au Concile de Lyon, Thomas d'Aquin tomba malade durant le voyage et mourut à l'abbaye cistercif:'nne de Fossa-Nova le 7 mars 1274, à quarante-neuf ans.

Il fut canonisé en 1323, proclamé Docteur de l'Eglise en 1567, déclaré Patron universel des Ecoles catholiques par Léon XIII en 188o.

Si la vie terrestre de saint Thomas fut brève, son œuvre, on le sait, est considérable.

La liste de ses écrits authentiques ne comporte pas moins de soixante-quinze articles et s'étend de la philosophie à la liturgie en passant par l'Ecriture sainte, la théologie dogmatique et morale, l'apologétique, le droit canon, la parénétique.

Son ouvrage majeur est la Somme Théologique, construction monumentale qui a recueilli sa pensée définitive ( 1267-1 273).

L'admirable Oificium Corporis Christi, composé en 1264 pour la liturgie eucharistique, dit éloquemment, par l'alliance intime de l'effusion spirituelle et de la clarté doctrinale, ce que peut être la « sainteté de l'intelligence )).

Parmi les travaux strictement philosophiques, comprenant treize commentaires de textes aristotéliciens et une douzaine d'autres compositions, mentionnons le précieux traité De Ente et Essentia (1256).

La Somme contre les Gentils (1258-126o), si riche soit-elle de substance philosophique, appartient au registre de l'Apologétique.

La doctrine de saint Thomas fut âprement combattue de son vivant et après sa mort, ses adversaires la tenant pour compromise avec l'aristotélisme hétérodoxe de Siger de Brabant.

« C'est donc une étrange illusion de perspective que de se représenter un xme siècle thomiste, car les hommes de son temps ne l'ont assurément pas vu sous cet aspect, mais ce n'en est peut-être pas une, à la distance où nous en sommes, que de nous le représenter comme le siècle de saint Thomas ...

( 1) )), en l'œuvre de qui il s'accomplit et se dépasse.

« Ce solitaire n'a pas écrit pour son siècle, mais il avait le temps pour lui ( 1) )), parce que, sensible à la croissance de l'histoire comme à la nécessité de la tradition, il était assez libre et profond pour accéder à l'intemporel.

( 1) Etienne Gilson, La Philosophie au Moyen Age, p.

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