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ANALYSE DES « MÉDITATIONS METAPHYSIQUES » DE DESCARTES ?

Publié le 23/05/2009

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Les Méditations parurent en latin, en Mil, sous ce titre : Meditationes de prima philosophia, ubi de Dei existentia et anima immortalitate. En 1617, elles furent traduites en français par le duc de Luynes, et Descartes approuva cette traduction.

 

PREMIÈRE MÉDITATION. — Des choses que l’on peut révoquer en doute.  

Sous ce titre, Descartes expose son doute méthodique, tel qu'il l'avait déjà exposé dans le Discours de la Méthode. Il rejette tout ce en quoi il trouve la moindre raison de douter : le témoignage des sens, parce que les sens nous trompent quelquefois; nos propres pensées, parce que les fous se trompent, parce qu'on a les mêmes pensées dans le sommeil et dans les rêves; les vérités les plus simples et les plus élémentaires, parce que nous ne pouvons pas savoir si nous ne sommes pas le jouet d'un mauvais génie qui prend plaisir à nous tromper.

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« Le titre latin de cet ouvrage dit littéralement: Méditations touchant la première philosophie dans lesquellesl'existence de Dieu et la distinction réelle entre l'âme et le corps de l'homme sont démontrées.

Pour parvenir à lavérité (objective) et à la certitude (conscience subjective de posséder la vérité), il est nécessaire de soumettretoutes ses croyances et connaissances au doute: la certitude qualifiera par définition ce qui aura su surmontercette épreuve.

Ce doute extrême, hyperbolique, n'épargne rien, même pas les évidences le mieux assurées.Descartes va même jusqu'à imaginer qu'un esprit tout-puissant, aussi rusé que subtil, s'ingénie à nous plonger dansun monde de mensonges.

Cette fiction du malin génie joue le rôle de critère décisif.

Avant même d'en connaître lesrésultats et bénéfices, la pensée découvre le pouvoir de son infinie liberté: rien ne saurait la contraindre dans unsens ou dans un autre.

A malin, malin et demi!Au fond même du doute le plus profond, une certitude inattaquable se dégage: celle-là même de la pensée et del'existence: je pense, j'existe.

Pour douter, en effet, il faut penser, et pour être trompé, il faut être.

Le doute nepeut être lui-même mis en doute.

Le célèbre passage du morceau de cire est destiné à montrer que la pensée seconnaît beaucoup mieux que la matière: avec elle, dira Hegel, la pensée est chez elle.Mais l'esprit qui pense n'est pas seul: il y a un Dieu — dont Descartes, dans la troisième méditation, prouvel'existence à l'aide de deux variantes de l'argument ontologique:l'idée d'infini qui est en moi suppose un être infini qui n'est pas moi, qui suis un être fini;si j'avais eu le pouvoir de me créer, je me serais donné toutes les perfections dont j'ai l'idée, seul un Dieu infini estl'auteur de mon existence.En lui-même, mon entendement, qui est mon pouvoir de juger, est parfait.

Mais, à la différence de la volonté, il estfini.

C'est, explique Descartes, de la disproportion entre ces deux facultés que provient l'erreur.

Énoncer une idée,c'est en effet la concevoir (oeuvre de l'entendement) d'une part et l'affirmer ou la nier (oeuvre de la volonté)d'autre part.

L'homme se trompe parce que sa volonté affirme ou nie des idées qui ne sont pas claires et distinctes.La cinquième méditation expose l'argument ontologique: puisque l'essence de Dieu contient toutes les perfections etque l'existence est une perfection, Dieu existe.Les Méditations métaphysiques s'achèvent sur la considération des relations entre l'âme et le corps.

Le problème estparticulièrement trapu, car ces deux substances radicalement distinctes et même opposées (le corps est matériel,l'âme ne l'est pas) sont en très étroite union l'une avec l'autre: Descartes dit «comme un mélange», ce que prouveassez l'expérience banale de la douleur. Introduction Cet ouvrage se situe entre le Discours de la méthode et les Principes de la philosophie . Son sous-titre est : « Méditations touchant la première philosophie dans lesquelles l'existence de Dieu et la distinction de l'âme et du corps sont démontrées » .

Les Méditations sont plus métaphysiques que le Discours dont la partie IV est ici développé.

Elles exigent de leur lecteur qu'il participe à une expérience de pensée, refaisant pour son propre compte le chemin de la découverte.

Cette expérience est relatée à la première personne, dans un latin parfaitement maîtrisé : Descartes a prévenu qu'une telle lecture « demande des mois et des semaines » et la réserve cette fois à un public averti, de philosophes et de théologiens.

Une traduction française, revue par lui, suivra dès 1647, par le duc de Luynes pour les Méditations et par Clerselier pour les Objections . I.

Le monde perdu (MM 1) A.

Les étapes du doute ? Douter afin d'établir « quelque chose de ferme et de constant dans les sciences ».

Tout commence par un constat : il a reçut durant sa jeunesse « quantité de fausses opinions comme. »

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