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EXPOSE SUR L'ANTIQUITE

Publié le 18/05/2023

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« INTRODUCTION L'Antiquité (du latin antiquus signifiant « antérieur, ancien ») est une époque de l'histoire. Classiquement, elle couvre la période allant de l'invention de l'écriture vers 3300-3200 av.

J.-C. jusqu'à la chute de l'Empire romain d'Occident en 476.

Elle couvre l'Europe, l'Asie occidentale et le Nord de l'Afrique. L’une des principales caractéristiques de la période antique est la naissance Philosophie suivie par l’essor de plusieurs courants philosophiques tels que le cynisme, le stoïcisme… Ainsi donc il serait difficile de dissocier la période antique de la philosophie d’où le but de notre étude qui a pour thème ‘’la période antique’’. En effet, notre étude consistera à faire une présentation générale sur cette période de l’histoire de l’humanité et sera pour la circonstance repartie en deux grands axes dont le premier sera consacré à l’aspect historique de l’antiquité tandis que le second abordera de façon détaillée le coté philosophique, c’est-à-dire la philosophie antique (le champ d’étude étant assez vaste, nous allons nous intéresser à la philosophie antique en Europe). 1 I- HISTOIRE DE L’ANTIQUITE Par le développement ou l'adoption de l'écriture, l'Antiquité succède à la Préhistoire.

Certaines civilisations de ces périodes charnières n'avaient pas d'écriture, mais sont mentionnées dans les écrits d'autres civilisations : on les place dans la Protohistoire.

Le passage de la Préhistoire à l'Antiquité s'est donc produit à différentes périodes pour les différents peuples. De la même manière, dans l'historiographie occidentale, l'Antiquité précède le Moyen Âge qui précède lui-même l'Époque moderne.

Cette périodisation n'est pas forcément adaptée hors du monde occidental et vouloir l'appliquer nolens volens n'a pas grand sens. La majorité des historiens estiment que l'Antiquité commence dans la seconde moitié du IVème millénaire avant notre ère (v.

3500−3000 av.

J.-C.) avec l'invention de l'écriture en Mésopotamie et en Égypte.

Ces deux civilisations fondent les premiers États et les premières villes, puis développent des royaumes territoriaux de plus en plus stables et étendus, ces phases de croissance étant interrompues par des périodes de division et d'instabilité.

L'Égypte antique se forge dès le début autour du principe idéal d'une monarchie unifiée, dominant toute la vallée du Nil et s'étendant au-delà pour obtenir les ressources dont elle a besoin.

Le premier développement de la Mésopotamie se fait en particulier autour de sa région la plus méridionale, le pays de Sumer, au IIIe millénaire av.

J.-C., où se constituent notamment l'écriture cunéiforme qui sera reprise par de nombreux pays du Proche-Orient ancien, et une culture savante qui sert également de référence même longtemps après sa disparition en tant qu'entité culturelle (autour de la fin du même millénaire).

Son héritage est préservé et prolongé au millénaire suivant par des peuples parlant une langue sémitique, l'akkadien, qui coexistaient avec elle jusque-là, finalement rassemblés autour de la monarchie de Babylone.

Plus au nord émerge dans la seconde moitié du IIe millénaire av.

J.-C.

une autre puissance mésopotamienne, l'Assyrie.

Aux marges de ce premier monde antique se trouvent la civilisation de l'Élam dans le sud-ouest de l'Iran, et celle des Hittites au cœur de l'Anatolie.

À la même époque le Nouvel Empire égyptien porte la puissance de ce pays à son apogée.

Après une phase de reflux marqué à la fin du IIe millénaire av.

J.-C., de nouvelles entités ethniques et culturelles se forment à partir du moule antérieur, en particulier en Syrie et au Levant (Araméens, Phéniciens, Philistins, Israélites).

Au début du Ier millénaire av.

J.-C., l'Assyrie pose les bases d'un empire qui domine progressivement la majeure partie du MoyenOrient.

Lui succède à la fin du vie siècle av.

J.-C.

un empire de Babylone, dont la conquête par les Perses en 539 av.

J.-C.

marque la fin de la domination mésopotamienne.

L'empire perse s'étend plus loin que ses prédécesseurs, intégrant notamment l'Égypte, qui n'était pas parvenue à restaurer sa puissance passée. L'Antiquité classique, qui va d'environ 776 av.

J.-C.

(date supposée des premiers Jeux olympiques) jusqu'à la crise de l'Empire romain du IIIème siècle (au plus tard jusqu'en 284 avec l'avènement de Dioclétien), est traditionnellement la période de référence de l'Antiquité, celle des civilisations grecque et romaine classiques.

Elle est en particulier marquée dans sa première partie par l'émergence de la civilisation grecque antique puis le rayonnement culturel d'Athènes, et sa rivalité avec Sparte, la résistance des deux aux tentatives d'hégémonie perse.

Le rayonnement de la culture grecque s'étend avec la conquête de l'empire perse par le roi macédonien Alexandre le Grand, qui marquent le début de la période hellénistique, durant laquelle des dynasties grécomacédoniennes dominent les pays des plus anciennes civilisations antiques.

Dans l'ouest du monde méditerranéen, l'Italie passe au même moment sous le contrôle de la République romaine, qui étend ensuite sa domination sur toutes les rives de la Méditerranée, soumettant les royaumes hellénistiques, et s'imprégnant profondément de culture grecque.

À la fin du Ier siècle av.

J.-C., Rome devient une monarchie, l'empire romain, qui connaît son apogée au IIème siècle (la pax romana), avant de connaître une période d'instabilité interne et de menaces extérieures au IIIème 2 siècle face à un nouvel empire perse à l'est et aux raids de peuples « barbares » sur sa frontière nord. La date de fin de l'Antiquité est débattue et imprécise.

La déposition du dernier empereur romain d'Occident en 476 est un repère conventionnel pour l'Europe occidentale, mais d'autres bornes peuvent être significatives de la fin du monde antique.

Mais la notion d'Antiquité tardive s'est imposée depuis les années 1970, définissant une période à cheval entre l'Antiquité et le haut Moyen Âge conventionnels, connaissant de profonds changements politiques, économiques et culturels, avec la christianisation, qui amène par exemple une redéfinition de l'héritage classique, et plus largement donne un poids croissant au fait religieux.

Elle se prolonge au moins jusqu'à la conquête musulmane (au plus tard en 800). II- LA PHILOSOPHIE ANTIQUE 1- Généralités Le terme de philosophie antique désigne en général la philosophie qui naît au VIIème siècle av.

J.C., et qui se développe avec Socrate et Platon, ainsi que la philosophie hellénistique, et ses successeurs dans l'Empire romain.

Il s'applique ainsi à une philosophie dite « occidentale », qui correspond grosso modo à l'Antiquité gréco-romaine — les sagesses ou philosophies d'autres civilisations (Chine, Inde, etc.) ne sont en général pas comprises sous ce terme.

On inclut aussi sous ce terme ce qu'une partie importante de l'histoire de la philosophie considère comme les origines de la philosophie, à savoir les penseurs présocratiques, dont les premiers datent du milieu du VIIème siècle avant notre ère. Comprise en ce sens, les berceaux de la philosophie antique se situent en Ionie (la Grèce d'Asie) au niveau de la côte méditerranéenne de l'actuelle Turquie, et dans ce que l'on nomme la Grande-Grèce, le sud de l'Italie. Le Dictionnaire des philosophes antiques, dirigé en particulier par Richard Goulet, compte 2 491 philosophes antiques, sur une période s'étendant du VIIème siècle av.

J.-C.

au vie siècle av.

J.-C., s'exprimant en grec, latin, arabe, hébreu, syriaque, arménien, géorgien, etc., et nés dans des cités allant du Péloponnèse à l'Asie mineure ou de Rome à l'Égypte.

Mais il ne subsiste en général que très peu de traces de ces philosophes.

La philosophie antique est aussi caractérisée par l'existence d'écoles, ou de courants, dont les principaux sont le néo-platonisme, le cynisme ou scepticisme, l'épicurisme et le stoïcisme.

529 marque par exemple la fermeture de l'école néoplatonicienne d'Athènes par l'empereur byzantin Justinien qui interdit, par édit, d’«enseigner la philosophie ». En Europe, la diffusion du christianisme au travers de la Rome antique marque la fin de la période dite hellénistique, et nous amène au commencement de la philosophie médiévale — laquelle est marquée de façon majeure par une re-découverte, et conséquemment une ré-interprétation, de la philosophie antique, notamment à travers ce qu'on a appelé la translatio studiorum. 2- Les trois philosophes grecs classiques a- Socrate Né en -470 près d'Athènes d'une mère sage-femme, Phénarète, et d'un père tailleur de pierre, Socrate est considéré comme le père de la philosophie occidentale parce qu'il a centré sa philosophie uniquement sur l'être humain, se démarquant ainsi des études des penseurs présocratiques sur la nature.

Il a également été l'initiateur des méthodes qui resteront celles de la philosophie, en questionnant la définition de certaines notions, et en développant des examens dialectiques. 3 Toutefois, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, Socrate n'a laissé absolument aucun écrit ; Platon, son principal disciple, est le philosophe par qui nous connaissons le mieux son enseignement et ses méthodes.

Sur sa vie, cependant, le témoignage le plus fiable se trouve dans ‘’les Mémorables’’ de Xénophon, un autre disciple de Socrate. La méthode de Socrate peut se résumer en un mot : ‘’la maïeutique’’, ou « art d'accoucher ».

Il prétendait en effet que, bien qu'ignorant, il était capable, grâce à sa façon d'interroger, de faire accoucher l'esprit de ses interlocuteurs de connaissances qu'ils portaient déjà en eux sans le savoir. Il nommait cette méthode « maïeutique » pour faire le parallèle avec le métier de sa mère. Mais Socrate possédait aussi un art de la réfutation (ou elenchos), qui consistait à pousser le.... »

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