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svt: Chapitre 1 : l’immunité innée

Publié le 10/11/2022

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« Chapitre 1 : l’immunité innée Certaines maladies sont causées par des micro-organismes pathogènes.

Les grands pathogènes sont les bactéries (choléra), les virus (covid), les champignons (mycose) et les eucaryotes (paludisme).

Des comportements individuels ou collectifs permettent de limiter la propagation de ces maladies qui sont les asepsies, l’antisepsie et la vaccination.

Les antibiotiques permettent de lutter contre les bactéries. Les différentes cellules immunitaires permettent aussi de lutter contre les micro-organismes pathogènes : - Phagocyte -> phagocytose - Linphosyte B -> sécrétion d’anticorps contre les bactéries - Linphosyte T -> destruction de la cellule par contact contre les virus Nous sommes pourvus de défenses immunitaires dès la naissance qui ne nécessite aucun apprentissage au préalable. Introduction : Les êtres-vivants sont sans cesse sous la menace d’éléments biologiques et physiques qui peuvent perturber leur fonctionnement et leur causer des désordres intérieurs : infections par micro-organismes pathogènes, lésions cancéreuses ou traumatiques. Le système immunitaire permet de faire face à ces dangers et contribue à maintenir l’intégrité de l’organisme. Dès la naissance, nous sommes pourvus de défenses immunitaires qui se manifeste immédiatement après une atteinte de notre organisme : c’est l’immunité innée. Problématique : face à une agression par un micro-organisme, quels sont les mécanismes permettant à maintenir l’intégrité de l’individu ? I) L’immunité innée : une défense de l’organisme commune à de nombreux être-vivants. Voir TP n°1 Bilan I : L'immunité innée regroupe l’ensemble des mécanismes des cellules et des molécules qui participent à la première ligne de défense de l’organisme face à l’infection d’un tissu par un agent pathogène, un tissu lésé ou une cellule cancéreuse. Elle existe chez tous les animaux et s’exprime à deux échelles : - Moléculaire grâce à des récepteurs de surfaces, les TLR, qui reconnaissent des motifs conservés au cours de l’évolution chez de nombreux pathogènes ou grâce à des molécules circulantes (interleukines pour la communication entre cellules). - Cellulaire grâce à des cellules phagocytaires présentes dans les tissus. L'immunité innée se déclenche donc sans apprentissage préalable, elle est génétiquement déterminée et présente dès la naissance.

De plus, elle est très rapidement mise en œuvre et présente en tout point de l’organisme. II) La réaction inflammatoire, une défense immunitaire bien orchestrée. 1) Les symptômes de la réaction inflammatoire. Symptôme de la Douleur réaction inflammatoire Rougeur Chaleur Gonflement Acteurs et mécanismes mis en jeu Médiateurs chimiques de l’information = prostaglandines produites par des cellules sentinelles qui stimulent les nocicepteurs. Médiateurs chimiques de l’information = histamines produites par les mastocytes qui entraînent une vasodilatation. Gonflement des tissus qui stimulent directement les terminaisons nerveuses. Cet afflux sanguin dans la zone entraîne une rougeur importante. Vasodilatation des vaisseaux (effet de l’histamine) entraîne une irrigation sanguine plus importante donc une augmentation locale de la température. Vasodilatation + perméabilité de la paroi des vaisseaux (histamine) entraînant la sortie de plasmas et de cellules immunitaires vers les tissus sous l’effet des interleukines. 2) Le déroulement de la réaction inflammatoire aigüe. A) Reconnaissance des motifs moléculaires des agents pathogènes par les récepteurs de surface des cellules sentinelles présentes dans les tissus, le sang et la lymphe. B) Libération des médiateurs chimiques de l’inflammation : --> Les TNF (Tumor Necrosis Factor) qui entraînent l’adhésion des.... »

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