Aide en Philo

La diversité chrétienne au IVe siècle

Publié le 29/01/2024

Extrait du document

« La diversité chrétienne au IVe siècle Dans son ouvrage La notion d’hérésie dans la littérature grecque, Alain Le boulluec, célèbre théologien et helleniste francais examine dans quelles mesures les différentes écoles de philosophie grecques et les sectes juives préchrétiennes ont constitués les prototypes de l’hétérogénéité et de la diversité chrétienne n’a fait que de s’accentuer depuis le tout début de notre ère jusqu’au IVème siècle. Mais alors qu’en est-il de cette diversité chrétienne au IVè ? C’est justement le sujet de notre réflexion aujourd’hui. Les termes « diversité chrétienne » questionne sur : de quoi est constituée la chrétienté, c’est-à-dire les peuples et les contrées dont le christianisme est la religion ET + précisément quelles diverses formes a pris cette chrétienté. Le christianisme est la religion fondée sur la croyance en Jésus comme « khristos » c’est-à-dire comme le Christ, le Messie. Nous sommes donc au IVème siècle et nous pouvons constaté que depuis la fin du IIème siècle, avec les travaux de nombreux religieux dont Irénée de Lyon, une Eglise catholicos, catholique donc qui s’adresse à tous qu’on peut appeler voie droite ou « orthodoxie » tente d’imposer un doctrine précise afin d’éviter les hérésies c’est-à-dire des croyances qui ne sont pas admises et reconnus comme catholique. Il sera donc question de souligner l’importante pluralité de formes que prend le christianisme mais aussi la pluralité des membres qui constitue cette religion encore divisée et qui ne constitue qu’environ 5 à 10% de la population de l’Empire romain. Ainsi, notre réflexion se spatialisera évidemment dans l’Empire romain où s’est formé la religion, ses grandes cités, son arrière-pays que ce soit en Orient ou en Occident mais aussi dans des territoires frontaliers à l’Empire où des formes de christianisme se développe. La période étudiée s’étend du début du IVème en 301 avec le roi arménien Tridate qui se convertit au christianisme et s’arrêtera en 398 avec l’exil de l’archevêque de Constantinople Jean Chrysostome par l’Empereur Arcadius, fils de Théodose. A la lumière de ces éléments, Face à la diversité théologique et doctrinale qui caractérise le christianisme au IVe siècle, comment les diverses tendances et controverses ont-elles façonné l'identité chrétienne de l'époque ? D’abord, nous nous pencherons sur une diversité de croyance chrétienne par les doctrines.

Puis, notre réflexion se portera sur le rôle des pouvoirs politiques en place qui accentuent la pratique d’une doctrine et qui entretiennent la diversité. Enfin, nous verrons le divers, non dans les croyances, mais dans les pratiques des Chrétiens. I) Une diversité de croyances chrétiennes et leurs origines diverses. 1) Un christianisme par l’Eglise orthodoxe catholique Il y a clairement un christianisme qui semble dominer : le christianisme qui date de la fin du IIème siècle et qui a été précisé lors du Concile de Nicée en 325 sous Constantin : 325 OEUCUMENIQUE : - Date de Pâques - Interdiction aux clercs de faire des prêts avec intérêt et d’avoir une femme sous leur toit - L’ordination des évêques ne peut qu’être effectuée par des évêques de la province concernée Condamnation de l’arianisme avec une intervention de l’empereur + Credo nicéen = 1 comme 2 entités. Cette Eglise a cherché à être la + précise possible dans sa Verticalité (en évitant les pratiques gyrovagues) pour se permettre une horizontalité encadrée : TOUS LES PRETRES + FEMMES (donc DIVERSITE dans un Equilibre) ex : Eglise 2 assemblées + diversité dans la communauté : Riches ; bains ; Clem au III + Liturgie précise avec prières et sacrements +Fait en 386, épisode des basiliques 2) Un christianisme par l’Arianisme Le 4ème est un siècle de ferveur religieuse où l’on recherche la vérité religieuse, en quoi croire et en qui s’offrir en qq sorte. L’Egypte, qui a…, est un véritable foyer d’innovation, dans le passé de nb groupes religieux y ont vu le jour comme les gnostiques. Mais 318 renouvelle avec querelle dogmatique. Pretre Arius d’Alexandrie décrit dans de nb écrits comme un érudit s’inspire des subordinatianiste avec question sur de l’unité de divine, de la substance divine. Il affirme que le Christ ne peut pas à la fois être fils de Dieu et père. C’est donc un nouveau courant de pensée qui a TOUTES ses légitimités qui se répand dans les églises d’Orient. ET Parmi cette dérive d’un christianisme catholique, suite à différents conciles ; DIVERSITE ++ : 360 apparition homéens qui dit : Père est Dieu, Fils est homme, Fils subordonné à son Père. 3) D’autres christianismes moins présents mais qui sèment le trouble.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles