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Comment l’Algérie accède-t-elle à l’indépendance ?

Publié le 02/03/2023

Extrait du document

« A la sortie de la 2nde guerre mondiale, l’Europe est affaiblie.

Dès lors, les peuples des colonies européennes réclament le droit à disposer d’eux même c-à-d le droit à l’indépendance.

La France s’engage dans un conflit armé en Indochine dont elle sort défaite le 21 juillet 1954.

Tout de suite, un autre front s’engage dans ce qui est une région française.

En effet, le peuple Algérien cherche à s’émanciper de la domination Française. Comment l’Algérie accède-t-elle à l’indépendance ? Le FLN (Front de Libération Nationale) souhaite accéder à l’indépendance et avoir le même statut que les pieds-noirs européens qui possèdent plus de droits que les Algériens depuis la création du code de l’indigénat adopté le 28 juin 1881 dans les colonies françaises.

Ces familles Françaises, parfois installées en Algérie depuis 1830, considèrent la région algérienne comme leur bien, leur sol et refusent de la céder aux indigènes.

La Nation française les soutient en envoyant l’armée pour réprimer les événements d’Algérie, qui prennent la forme d’attentats.

« Il n’y aura aucun ménagement contre la sédition » (doc.2 l.12/13).

La « fermeté » est de mise pour la métropole qui envoie petit à petit le contingent c’est-à-dire des appelés au service militaire pour une période déterminée.

Les harkis soutiennent la France dans ce combat.

La France ne cèdera pas au FLN.

C’est d’ailleurs ce que propose l’Organisation de l’Armée Secrète (OAS) dès 1961 composée de pieds-noirs et de généraux de l’armée française qui refusent le désengagement en Algérie entamé par la France de De Gaulle en février 1961.

L’OAS de Salan, Godard et Jouhaud tente même un putsch en avril 1961 (le « putsch des généraux »).

Les actions sont nombreuses dans chaque camp et les morts sont inquantifiables. Le FLN vise les pieds-noirs et l’armée française par des attentats dès le 1er novembre 1954. C’est une véritable guérilla qui est menée par les indépendantistes algériens (l.3/4 doc.2).

A cela l’armée réplique par des arrestations qui mènent à la torture et aux violences décrites dans le document 3.

La métropole connait aussi des moments de violences avec la répression menée par la police parisienne de Maurice Papon le 17 octobre 1961 (presque 100 victimes).

Le FLN n’est pas en reste et applique les mêmes méthodes.

L’« engrenage de la violence » est lancé.

Dès 1961, les pieds-noirs participent à cette guerre-civile, à travers l’OAS.

Leurs formes de violence sont considérées comme terroristes par Mouloud Feraoun, indépendantiste algérien non engagé au FLN, dans le document 4.

En effet, les Français « multiplient les attentats » (l.16) entre juillet 1961 et février 1962.

Ils tuent des Algériens « sans prévenir » (l.23) à l’aide de bombe, d’armes à feu et de poignards.

Le bilan humain est monstrueux pour ce qui ne sont que les « événements » d’Algérie, plus de 250 000 Algériens et 30 000 Français sont morts durant cette guerre meurtrière et cruelle.

Le soulèvement des Algériens prendra fin le 18 mars 1962 avec les Accords d’Evian qui permettent aux Algériens de s’autodéterminer sur leur statut en juillet de la même année.

Les pieds-noirs fuient vers la métropole, que certains découvrent (doc.5), et les harkis sont considérés comme des traites donc massacrés en Algérie et mal reçus car inconsidérés en France.

L’accueil des pieds-noirs est de mauvaise qualité par la métropole qui ne comprend pas l’importance de l’Algérie pour les Pieds-noirs. L’Algérie connait une guerre d’indépendance très violente entre 1954 et 1962.

Le FLN, l’armée française et l’OAS s’acharnent à être plus violent que l’ennemi, à travers des attentats et de la torture. Les victimes sont nombreuses et surtout algériennes.

Mais la violence est aussi morale pour les pieds-noirs.... »

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