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PERIANDRE La bruyère

Publié le 15/04/2023

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« PERIANDRE – LA BRUYERE Les Caractères est une œuvre de La Bruyère écrite au XVIIe siècle.

A travers des maximes, des remarques et des portraits, La Bruyère cri que la société et les mœurs de son époque.

Nous allons étudier la remarque 21 du livre VI Des biens de fortune.

Il s’agit du portrait de Périandre. On peut iden fier 3 mouvements : - 1er mouvement : de la ligne 1 à la ligne 6 (s’y opposer) : Descrip on de Périandre - 2ème mouvement : de la ligne 6 (sa demeure) à 12 (qu’il a payé) : sa fortune - 3ème mouvement : de la ligne 12 (que son père à la fin : sa naissance Nous pouvons donc nous poser la ques on : Comment La Bruyère u lise-t-il le portrait de Périandre pour faire une cri que générale des parvenus ? 1er mouvement : La descrip on de Périandre La Bruyère feint de faire l’éloge de Périandre mais Périandre est l’emblème du parvenu car il n’y a aucune descrip on physique.

Le présent de vérité générale et l’u lisa on du on renforce ce caractère type.

Le personnage n’a aucun trait personnel et représente tous ceux de sa classe. L’u lisa on de monosyllabes : on ne peut, de sa, que fait me re en avant les termes Périandre et fortune.

Périandre n’existe donc que par l’argent. Fortune est à double sens.

C’est l’argent mais aussi la chance.

Périandre est momentanément important mais la chance peut tourner comme le sous-entend le verbe user également à double sens qui veut dire u liser mais aussi détériorer. Le compara f mieux que est ironique.

On retrouve là les caractéris ques du moraliste : plaire en instruisant. La Bruyère montre l’importance de Périandre avec la grada on rang, crédit, autorité, mais aussi avec l’u lisa on du champ lexical du pouvoir : autorité, implorer, opposer.

Ce e importance est également marquée par le parallélisme de construc on prier / implorer et homme de ma sorte / homme de ma qualité.

Mais ce e importance n’est que rela ve car Périandre s’est autoproclamé : soi-même. C’est également un homme qui aime paraître : il se donne pour tel La Bruyère se moque de Périandre.

On peut entendre son rire avec les assonances en I : il, dire… 2ème mouvement : sa fortune Superbe montre que la richesse et le luxe sont au centre de la société.

La demeure de Périandre est donc dans l’étalage et l’excès comme en témoigne le verbe régner La grada on ascendante porte / por que accentue le ridicule qui est appuyé par la paronomase (figure qui consiste à rapprocher des mots de sonorités voisines) porte / por que.

Le ridicule se voit également à travers les signes de la puissance de Périandre et l’étendue de ce e puissance C’est un seigneur qui règne mais sur un pe t territoire : son quar er. L’apparence domine et suscite la curiosité.

D’ailleurs, les ques ons qui correspondent au discours indirect libre sont les ques ons que se posent les gens sur ce e maison : est-ce la maison d’un par culier, est-ce un temple ? L’ironie est encore présente car le temple renvoie à un lieu de culte.

Ici le temple est voué au culte de Périandre. La Bruyère u lise un autre procédé pour marquer l’ironie : le procédé de l’opposi on de deux contextes contradictoires.

Il est le.... »

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