Le mythe et les mathématiques

« Le mythe et les mathématiques ont des qualités et des défauts complémentaires.

Le mythe a une extension universelle : il parle aux hommes de leur identité et de leur place dans la société et dans le monde mais il a pour défaut d’avoir des versions multiples extrêmement variable selon les sociétés et même a l’intérieur dune culture.

Ce caractère contradictoire permet aux mythes d’avoir réponse à tout mais il frappe ses réponses d’incertitude et d’incohérence. Les mathématiques révèlent aux hommes leur propre rationalité.

La conservation des proportions qui est l’objet même des théorèmes dit de Thalès révèlent aussi la proportion commune aux êtres humains qui sont obliges ‘’ de voir’’ la même vérité mathématique malgré leur différences individuelles (Personne ne peut nier la démonstration du Théorème de Thales, personne ne peut dire 24+24=49).

Proportion se dit en latin ratio qui est la traduction du grec, logos raison. Cependant ce merveilleux discours mathématique rationnelle nécessaire universelle, démonstratif ne nous parlent pas de l’homme.

Pour la vie, la connaissance du bien et du mal, pour tout ce qui compte dans l’existence concrète, il ne nous dit rien. Les philosophies grecques qui apparaissent vers le 7 e siècles avant J-C semblent être des tentatives pour concilier les avantages des deux types de discours c’est à dire tenir un discours rationnel sur le monde. Derrière l’apparente multiplicité de ses théories se cachent l’unité de la même démarche : 1.

Considérer le monde comme un objet mystérieux et qui doit être expliqué- c’est le concept de Phusis ou la nature (ce qu’on peut voir dans le fragment d’Héraclite Phusis filae criptsky la nature aime à se cacher) (tandis que dans le mythe, le monde est d’abord un monde social humain et divin révélée par la parole mythique qui n’attend pas d’explication extérieur). 2.

La nature est constituée d’une multiplicité d’aspect et de changement en apparence désordonnée dont il.... »