La violence dans l’Art et La Littérature

« La violence dans l’Art et La Littérature N'entendez-vous pas le bruit des pistolets solitaires ? le paradigme de l’ère moderne déplace l’héroïsme du geste ultime : on loue désormais, non pas l’élimination du monstre qui menace l’ordre établi, mais l’accusation adressée à la société par ce moyen extrême ( le suicide ) . Exemplaire à cet égard est le véhément plaidoyer par lequel Vigny ouvre son Chatterton en 1835 : « Eh ! N'entendez-vous pas le bruit des pistolets solitaires ? [...] – C’est au législateur à guérir cette plaie, l’une des plus vives et des plus profondes de notre corps social [...]15.

» La rentabilité éthique du suicide persiste donc, dans la mesure où il est d’intérêt public de connaître les torts collectifs qui poussent l’individu normalement constitué (ou même particulièrement doué) à s’enlever la vie. La fable du scorpion : (la thèse du drame) “Il y a un jeu atroce, commun aux enfants du midi” { tout le monde le sait.

On forme un cercle de charbons ardents ; on saisit un scorpion avec des pinces et on le pose au centre.

Il demeure d'abord immobile jusqu'à ce que la chaleur le brûle ; alors il s'effraie et s'agite.

On rit.

Il se décide vite, marche droit à la flamme, et tente courageusement de se frayer une route à travers les charbons ; mais la douleur est excessive, il se retire.

On rit.

Il fait lentement le tour du cercle et cherche partout un passage impossible.

Alors il revient au centre et rentre dans sa première mais plus sombre immobilité.

Enfin, il prend son parti, retourne contre lui-même son dard empoisonné, et tombe mort sur-le-champ.

On rit plus fort que jamais. C'est lui sans doute qui est cruel et coupable, et ces enfants sont bons et innocents.

Quand un homme meurt de cette manière, est-il donc suicidé ? C'est la société qui le jette dans le brasier.

}-Vigny , Chatterton. Van Gogh “le suicidé de la société” _ (Antonin Artaud): Antonin Artaud considère que Van Gogh n’était pas fou , il liste ses deux coups de folies que sont : s’être coupé l’oreille , et s’être brûlé la main … Cela n’est pas grâve car le Monde fait des choses bien plus folles que lui… Gérard de Nerval, ed allan po , Friedrich Nietzsche, Søren Kierkegaard, Samuel Taylor Coleridge, Friedrich Hölderlin… Tous ont été considérés fous , et ont été oppressés par la société.

“La vie se réfugie dans l’artiste , mais l’humanité ne veut pas se donner la peine de vivre.”Les gens ne pouvant plus supporter cela poussent au suicide les artistes. Van Gogh a toujours eu une sensibilité pour les visages et une lucidité qui lui permet de voir plus loin que le réel .

Or certaines personnes empêchent ceux qui disposent de cette lucidité de révéler des vérités pour garder un certain conformisme: dont les psychiatres qui mettent certains noms sur certaines maladies , alors qu’ils ont eux mêmes des problèmes qu’ils ne veulent pas reconnaître comme l’érotomanie (l'illusion délirante d'être aimé(e)). Les méfaits seraient que la société les enferment dans des asiles , puis pour briser les volontés elle organiserait des envoûtements globaux : représentés par des guerres , des révolutions , ou un bouleversement social… Van Gogh ne s’est pas suicidé à cause de sa folie mais d’une découverte qu’il aurait faite peu avant sa mort : du Moi humain : La conscience Surnaturelle .

Les suicidés de la société ne peindrait pas ce monde-ci mais des choses qui seraient au-delà de ce monde ( le champ de blé aux corbeaux, son dernier tableau ). Van Gogh luttait contre les mauvais esprits : le docteur Gachet , son psychiatre , qui se présentait comme son ami également, mais était en réalité jaloux de son génie et le détestait pour ceci.

La psychiatrie ne guérit pas les gens , elle les garde malades.

Puis Théo le Frère de V.G qui lui avait annoncé la naissance de son neveu, qu’il voyait comme une nouvelle bouche à nourrir , puis sa famille qui voulait qu’il peigne mais ne se souciait pas de son comfort.

La psychiatrie pousse les gens au suicide , ceux.... »